Avant de s’envoler ce dimanche pour Windhoek, en Namibie où s’ouvre la 9ème édition de la Can de football féminin le 11 octobre prochain, Camerounaises et Zambiennes se sont mesurées deux fois et savent désormais ce qui les attend. Les chipolopolo de Zambie semblent avoir tiré les leçons du match perdu (2-0) mercredi dernier face aux Lionnes Indomptables. Elles ont imposé un match nul (0-0) ce samedi aux Lionnes.
La rencontre se disputait au Nkoloma Stadium de Lusaka. Ce qu’il faut tout de même noter, c’est que les compartiments défensifs des deux équipes n’ont pas pris de but. En revanche, les deux lignes d’attaques sont restées muettes. Ce qui explique que les deux équipes se sont bien neutralisées.
Carl Enow Ngachu, le sélectionneur des Lionnes que nous avons pu joindre à Lusaka après le match, pense que son équipe est en train de progresser, même s’il y a encore des réglages à faire d’ici le début de la compétition dans tous les compartiments de jeu. «Ce match nul nous a permis de revoir certaines choses. Ça été un bon match de préparation au cours duquel on a eu plusieurs occasions de buts manquées. Même si les filles n’ont pas marqué de buts, je suis satisfait de leur comportement. Comme je l’ai dit au terme du match aller, ce n’est pas le score du match qui compte en ce moment », nous a-t-il indiqué. Le compartiment défensif qui inquiétait commence à rassurer : « Je suis satisfait du comportement de la défense. Mais, nous devons encore travailler pour s’améliorer dans tous les compartiments », souligne-t-il. Et au sujet du sparring-partner des Lionnes, Enow Ngachu apprécie : « l’équipe zambienne a été très bonne. Elle a su donner la réplique et il faudra faire attention à elle au cours de cette Can », a-t-il prévenu.
Les Lionnes quittent Lusaka ce dimanche pur Windhoek pour attendre le cou d’envoi de la Can. C’est en Namibie, à partir de mardi que les autres Lionnes, celles qui évoluent en Europe, vont rejoindre le groupe. Il s’agit de Francine Zouga de Montpellier, Yvonne Patrice Leuko d’Aras Fc de France, Augustine Edjanguè Siliki de Damallsvenkan Tyresso du Danemark et Gaëlle Enganamouit d’Eskilstuna de Suède.
Antoine Tella à Yaoundé