Élu à la présidence de la FIFA le 26 février 2016, il aura fallu attendre presque cinq ans pour que Gianni Infantino mette le pied dans l’un des pays africains qui a fait avancé le plus le football. Il s’agit bien entendu du pays de Mbappé Leppé, de Roger Milla, de Joseph-Antoine Bell, Thomas Nkono, Samuel Eto’o Fils. Mais à la décharge de ce jeune cinquantenaire, en matière d’activité de football, ce pays est presque absent depuis belle lurette. Ce sera la deuxième fois depuis 1972, c’est-à-dire alors que Infantino n’avait que deux ans, que le Cameroun accueille une compétition internationale de football.
S’il va se poser sur le sol camerounais à bord de son jet privé, avec comme prétexte d’assister ce vendredi à la réunion du Comité Exécutif de la CAF et samedi prochain, au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, au match d’ouverture du CHAN 2021 avec en affiche le duel entre le Cameroun et le Zimbabwe, il faut aussi y voir une intention d’avoir son mot à dire sur les règles de la prochaine élection à la CAF.
Ce sera aussi pour lui de faire du lobby pour son ou ses candidats dans les postes à pourvoir au sein de la CAF. Il a d’ailleurs indiqué clairement que puisque le président de la CAF devenait de facto un vice-président de la FIFA, l’instance mondiale devrait pouvoir participer aux règles qui décideront de l’élection du nouveau patron.