Alors que la FÉCAFOOT s’est engagée à construire des stades synthétique, l’UNFP, le syndicat des joueurs professionnels de France, a demandé mardi dans un communiqué adressé à la LFP de remplacer les pelouses synthétiques, accusées de favoriser les blessures, par des pelouses naturelles dès la saison prochaine.
Toutes les études arrivent à la même conclusion : la pratique professionnelle du football sur des surfaces synthétiques entraînent, avant même d’évoquer les blessures comme celle du milieu lillois, traumatismes musculaires, torsions et stress au niveau des articulations, brûlures, qui finissent par laisser des traces au niveau d’organismes déjà lourdement sollicités.
C’est la raison pour laquelle l’UNFP demande à la LFP, organisateur de la compétition, d’agir pour que la totalité des clubs de Ligue 1 soit dotée d’une pelouse naturelle, et ce dès le début du prochain exercice. Cela permettrait d’éviter que les joueurs (les résidents, bien sûr, et ceux des dix-neuf autres équipes, venues les rencontrer au moins une fois dans la saison) soient confrontés aux risques inhérents à la surface synthétique, pas le moins du monde appropriée à la bonne pratique de leur métier de footballeur ».
Cette prise de position fait suite à la blessure musculaire du Lillois Sofiane Boufal samedi à Lorient. Remplacé dès la 25e minute, le jeune ailier souffre d’une lésion méniscale et ne jouera plus de la saison.
La fin du synthétique déjà en cours
Lorient est le seul club de L1 à se servir d’une pelouse synthétique, mais la mairie avait annoncé en décembre qu’elle serait remplacée cet été. La ville de Nancy avait pris le même engagement en cas de montée en Ligue 1, ce que le club a, entre temps, validé. La LFP avait déjà décidé d’interdire ce type de surface à partir de 2018.