Lorsque Charly Fomen a quitté Panthère du Ndé pour l’Olympique de Marseille sur un transfert dont le montant n’a jamais été publiquement dévoilé, les connaisseurs l’ont affublé de l’expression joueur à haut potentiel. Mais le joueur n’a pas connu la carrière qu’on attendait de lui. Ce vendredi, nous l’avons rencontré lors de la séance d’entraînement de Feutcheu FC.
Que devient Charley Fomen ?
C’est vrai que depuis un bout de temps, les gens me demandent où je suis, je dois simplement dire que je suis bel et bien là. Juste que j’ai eu des soucis au sein de ma famille avec la disparition de mon père ; et bien après, des pépins physiques m’ont contraint de quitter les stades pour un bout de temps.
Pensez-vous relancer ici ?
J’espère. Mon contrat avec mon dernier club en Islande, est arrivé à expiration le 1er janvier 2017. Après la mort de mon papa, le 30 décembre 2016, j’ai décidé de prendre un peu de recul pour me concentrer sur ma famille et assumer les responsabilités qui sont désormais miennes, m’occuper de ma très chère maman et voir comment je peux remonter le plus tôt possible.
Avez-vous des propositions hors du Cameroun?
Oui il y a des propositions, mais pour le moment je ne suis pas bien dans ma tête. Je suis revenu au Cameroun pour pouvoir gérer certains problèmes de famille et personnels.
On vous voit très proche de Feutcheu FC depuis votre retour !
L’histoire entre le capitaine Feutcheu et moi, peut être assimilé à un mariage. C’est mon ancien président (à Panthère du Ndé, Ndlr) ; avec lui j’ai tout eu. Et lors de la veillée de mon papa, il m’a sollicité et j’ai dit pourquoi pas. C’est plutôt un mal pour un bien de revenir pour mieux sauter.
Donc vous êtes officiellement engagé avec Feutcheu FC ?
Oui, pour le moment, je suis avec Feutcheu FC et je pense que ça se passe plutôt bien.
A quand votre premier match ?
Je ne sais pas, ça dépend maintenant du choix des coaches. Pour le moment, je suis prêt et à leur disposition. C’est possible que mon premier match avec Feutcheu soit ce dimanche (contre Eding Sport de la Lékié.
Entretien mené par Gaël Tadj, à Bafoussam