Annoncé gravement malade, agonisant et réfugié dans son village natal auprès des siens, l’ancien capitaine des Lions indomptables, Ballon d’or de 1988 et quart de finaliste de la Coupe du monde historique de 1990, dément ce qu’il appelle des manœuvres ficelés par des personnes tapis dans l’ombre.
Tout a commencé mercredi en fin d’après midi ; Boris Bertolt, journaliste et doctorant en criminologie poste un message alarmiste sur son mur Facebook. Rangé dans sa traditionnelle rubrique « Breaking News », l’ancien reporter au quotidien Le Jour, pensant sonner l’alerte, affirme de façon péremptoire que Stephen Tataw serait entre la vie et la mort. Rongé par un diabète en phase terminale, le corps de l’ancien capitaine des Lions indomptables serait recouvert de plaies au point où ce dernier après avoir tenté en vain de se soigner, aurait décidé de vivre ce martyr auprès de sa famille dans la région du Sud-Ouest.
Le post, telle une traînée de poudre, fait le tour des réseaux sociaux et des fora d’échanges entre journalistes sportifs. Certains confrères de la presse cybernétique, sans avoir pris le soin de recouper, reprennent en amplifiant, ce qui n’est qu’une vulgaire rumeur. La toile s’affole ; ça tweet, ça se partage à la vitesse « V ».
Tataw comme Rigo ?
Informé, le concerné se montre interloqué suite aux nombreux coups de fil qu’il reçoit sans cesse de ses anciens coéquipiers, de sa famille, de ses proches et même du gouvernement, choqué par une telle nouvelle.
Interrogé par nos confrères de la radio Balafon ce matin, l’ancien défenseur latéral droit du Tonnerre Kalara club, dément formellement toutes ces allégations qu’il trouve sans fondement. « Je ne suis pas quelqu’un qui bavarde beaucoup ; je voulais juste dire que je suis très bien portant ; je suis à Yaoundé. Je n’ai jamais été hospitalisé ; Dieu ne m’a pas encore rappelé à lui… Je ne connais ni l’ambition, ni le projet de ceux qui parlent de ça », confie le quart de finaliste de la Coupe du monde 1990. Il va même faire un parallèle avec l’affaire Rigobert song dont on a annoncé plusieurs fois mort avant l’accident vasculo-cérébral qui a failli lui coûter la vie.
C.D.