A la suite d’un accident de circulation survenu aux Etat-unis d’Amérique où il séjournait depuis vendredi 9 juillet 2010 à la faveur d’une convention qui s’est tenue samedi 10 juillet 2010 à Washington District of Columbia (DC), sous la houlette de la diaposra camerounaise pour le changement (CAMDIAC), le DP de le messager s’en est allé.
Alors que le chauffeur qui le conduisait en Virginie, tentait de remonter une roue de la voiture qui a crevé quelques minutes plus tôt sur l’autoroute Ruismond à Cheaspeake en Virginie, un camion roulant a tombeau ouvert, les a violemment heurtés. Résultats des courses, Pius Njawe aurait rendu l’âme sur le champ. Il était alors 14h 55 en Virginie et 23 h au Cameroun. Le chauffeur (un certain Eric), serait dans un état critique. Nos informateurs parlent de coma. Né le 04 mars 1957 à Babouantou dans le département du Haut-Nkam, dans la région de l’Ouest, Pius Njawe entre dans la communication comme garçon de course au journal Semences africaines. Un emploi qu’il exercera de 1972 à 1974.
Après le passage dans l’organe de presse de René Philombe, de regrettée mémoire, il est recruté à l’hebdomadaire la Gazette. En novembre 1979, Pius Njawe décide alors de prendre son destin en main en créant le journal le Messager. Il est alors âgé de 22 ans. Dès lors, « Njangui », comme nous l’appelions affectueusement, engage un combat acharné pour les libertés et le respect des droits de l’Homme. Un combat qui l’aura envoyé 126 fois en prison durant une trentaine d’années d’une carrières journalistique bien remplie, marquée par plusieurs distinctions engrangées et de rencontres avec nombre de célébrités du monde entier, Pour paraphraser la Bible, Pius Noumeni Njawe, « a combattu le bon combat et a achevé sa course….. »