En 2006, Pierre Batamack a participé à l’organisation calamiteuse d’un tournoi national de football des jeunes. La compétition fut reportée plusieurs fois. Pierre Batamack, alors président de la commission nationale du football jeune, était aller aux Etats-Unis, laissant de jeunes joueurs dans la misère et la faim. Cela n’a pourtant pas empêché Iya Mohammed de continuer à lui faire confiance dans les affaires de la Fédération.
En réalité, Pierre Batamack, « l’Américain », comme il se fait lui-même appeler (il brandit régulièrement un passeport américain), est un second couteau que le président de la Fédération et son secrétaire général utilisent pour des combats de toutes sortes. On se souvient de ses engueulades à la télévision contre le président d’honneur de la Fécafoot, Roger Milla et à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé, lors d’une réunion du comité exécutif de la Fécafoot.
En récompense, Pierre Batamack fait souvent partie des voyages avec les Lions. Pour quoi faire ? La réponse de Junior Binyam, responsable de la communication à la Fécafoot, cache mal son embarras : « Je ne l’ai pas beaucoup vu avec les Lions. Si c’est souvent arrivé, il est certain qu’il y était pour représenter le président de la Fédération camerounaise de football. » Sauf qu’il s’illustre souvent par des comportements déshonorants. : lors de la dernière Can féminine en Afrique du Sud, Pierre Batamack a été tiré des mains vigoureuses d’un homme louche par des Camerounais venus à sa rescousse. Il avait acheté un téléphone portable de seconde main au monsieur et refusait de payer.
J-B. T.