L’ancien Lion Indomptable s’occupe aujourd’hui de la détection des Talents en Afrique et partout dans le Monde. Mais, il n’est pas agent de joueurs. Il travaille beaucoup plus pour des missions dont il reçoit mandat par des clubs en Europe et principalement en France. C’est la raison pour laquelle il ne rate aucune compétition de catégorie jeunes organisées sur le continent africain et ailleurs.
Comme la dernière CAN des cadets au Niger où il a été aperçu et même au Sénégal lors de la dernière Can junior. Cela ne l’empêche pas de suivre et de commenter toutes ces compétitions sur des chaînes de radios et télévisions, comme lors de la dernière Can senior organisée par la Guinée équatoriale en janvier dernier où il a commenté certains match sur le plateau de la Crtv. Il ne s’est pas embarrassé pour nous dire l’objet de sa présence en ce moment au Cameroun : « Moi, je suis un dénicheur de talents. Je suis venu travailler pour un club français, Bastia, avec des joueurs que j’ai vus à la Can cadet et à la Can junior, pour essayer de les faire partir en France pour poursuivre leur carrière. Je parcours l’Afrique, le monde, pour essayer de dénicher des talents et j’aime quand ce sont de jeunes joueurs camerounais ».
Cependant, il s’est gardé de souffler quelques noms de pépites pour lesquelles il est venu travailler. « Je ne vais pas dévoiler de noms. Les dossiers sont en cours. Mais, sachez que j’ai trouvé de bons joueurs ici qui, je pense vont faire une bonne carrière en Europe, en France précisément », nous a-t-il confié.
Toutefois, Philippe Ndioro a tenu à expliquer son statut : « Je ne suis pas agent de joueurs. Je travaille avec le club. Donc, quand je viens, c’est pour un club. Quand on fait les papiers du petit, à savoir le passeport et le visa, je viens prendre le petit et il va directement dans le club. Ce n’est pas qu’il va aller à droite et à gauche. Je viens pour un club précis. C’est complètement différent. Le club prend l’enfant, le forme et lui fait signer un contrat professionnel, parce que j’ai vu le joueur. Quelques fois des agents prennent des joueurs pour les faire passer des tests à droite et à gauche. Ça peut marcher ou non. Moi, je viens en tant que représentant du club qui me mandate ».
Il appelle au cessez-le-feu à la Fécafoot
Même s’il s’est installé en Indénosie, l’ancien Lion Indomptable est embêté et inquiet par cette crise interminable qui secoue la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Son embarras pour donner son avis sur cette crise est d’autant plus grand que dans ce qu’on a qualifié de « camps », il a des amis de part et d’autre. Tout son souhait est de voir les uns et les autres arriver à un consensus, parce qu’il est temps de faire redécoller le football camerounais pour ne plus vivre les spectacles désolant auxquels on a eu droit ces derniers temps.
« Je suis cette actualité. Mais, je ne peux pas me prononcer, parce qu’il y a tout de même de gros problèmes ; il y a des clans. J’espère qu’un jour il n’y aura pas de mort. J’ai des amis ici et là ; je ne peux pas me prononcer et j’espère qu’un jour, les gens vont s’harmoniser pour le bien du football et du pays. Il y a des événements qui ont eu lieu et qui n’ont pas été glorieux pas pour le football, même pas pour le Cameroun. Les jeunes bloqués au Kenya, et tout ça ; ce n’était pas bon pour le Cameroun. J’espère que les gens vont arriver à s’entendre et qu’on sortira de ces problèmes qui nous bouffent ».
Antoine Tella à Yaoundé
A.T. à Yaoundé