Déjà présent mercredi au stade de l’Amitié de Libreville, le roi Pelé est revenu ce jeudi afin d’inaugurer un buste et une exposition photo en son hommage.
Après une apparition mercredi soir au stade de l’Amitié de Libreville à la faveur de la demi-finale entre le Mali et la Côte d’Ivoire (0-1), Edson Arantes do Nascimento alias Pelé, considéré comme le meilleur joueur de l’histoire du football, y est retourné ce jeudi après-midi pour l’inauguration d’une exposition de photos en son hommage. En compagnie du président de la République du Gabon Ali Bongo Ondimba, le dieu vivant du sport roi a débarqué dans un complet saharien. Toujours le sourire aux lèvres, la démarche hésitante, conséquence du poids de ses 72 ans sans doute, le Brésilien a pris un bain de foule avant de se retrouver dans le hall de l’entrée VIP pour la cérémonie en son honneur. Accrochées aux murs, une quinzaine de photos restituant les grands moments de la carrière de celui qui est considéré comme le meilleur footballeur de tous les temps. La photographie la plus extraordinaire présente Pelé en tenue de gardien de but effectuant une jolie parade. Ailleurs, l’ancien footballeur qui a ébloui la planète par son talent apparait également devant le 1000ème but, inscrit en 1969 sur la pelouse du mythique Maracana ; plus loin, c’est un roi Pelé en accolade avec Mohamed Ali, figure emblématique de la boxe.
Apres le tour du propriétaire, Pelé et Ali Bongo se sont retrouvés au centre de la salle pour lever le voile sur un buste en l’honneur du seul joueur à avoir gagné trois Coupes du monde. « Vous êtes une légende vivante, le souvenir de votre premier séjour dans ce pays en 1967 reste vivace. Vous êtes un trésor et un modèle pour les jeunes footballeurs, merci de votre disponibilité » a déclaré Ali Bongo. Le buste ainsi dévoilé, a-t-on appris, va demeurer au centre de cette salle qui se trouve en dessous de la loge présidentielle du stade de l’Amitiné sino-gabonaise d’Angondjé, en périphérie de Libreville. « Je vous remercie de m’avoir invité. Je suis content d’être ici, a indiqué Pelé à la presse, avant de faire allusion à ses séjours passés dans les années 60, avec Santos, ou en Afrique du Sud au temps de l’Apartheid avec le Cosmos New York. C’est une joie de revenir. J’espère que ce buste portera chance aux footballeurs gabonais. » Ce sera pour une autre fois : les Panthères ont été éliminées avant que la sculpture ne soit dévoilée.
Paul Nana, à Libreville