Dans une interview accordée au site français, rmcsport.fr, l’ancien Lion Indomptable analyse le niveau de jeu de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2013) rendue au terme du premier tour.
Décevante ! Telle est en un mot la description donnée par Patrick Mboma, sur la qualité du jeu produit par les différentes nations engagées à la Coupe d’Afrique des nations, depuis le début de la compétition. Dans une interview accordée mercredi au site français, rmcsport.fr, l’ancien Lion Indomptable explique que le faible nombre de buts inscrits dans cette compétition est dû à des stratégies peu offensives et à une trop grande frilosité des sélectionneurs.
Au sujet des éliminations prématurées de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie, Patrick Mboma se dit tout simplement surpris. Mais des surprises, « il y en a toujours dans une Can constate-t-il. Mais là où je me trouve un peu ennuyé, c’est quand je vois le niveau de jeu général. Il y a eu une belle journée dimanche dernier […]. Mais avant ça, il y a eu trop de matches où les joueurs semblaient tétanisés, certainement par les consignes pas assez offensives de leurs entraîneurs. On cherchait trop à ne pas perdre, alors que la Can, ce n’est pas ça. La Can, c’est avant tout chercher à gagner, à dribbler, à marquer des buts. Bref, à faire du spectacle », décrit le double champion d’Afrique.
Quand à la frilosité observée chez certaines sélections, Patrick Mboma pense qu’elle ne doit pas être directement imputée aux techniciens Européens qui les dirigent. Pour lui, le problème vient du fait que leurs (techniciens Européens ndlr) façons de faire et leurs idées de jeu soient européennes. Pour s’illustrer, l’ancien Lion Indomptable s’est appuyé sur le cas de Claude Leroy. « Claude Leroy, par exemple, est européen et il s’adapte très bien au foot africain. A la Can, il faut d’abord chercher à jouer au football », conclue-t-il. Les quarts de finale de la Can débutent samedi. Reste à espérer comme Patrick Mboma que le jeu soit meilleur.