Entré à la Fédération Camerounaise de Football comme directeur du département de la Communication, Parfait Siki avait été nommé Secrétaire Général par interim de l’instance après la mise de côte de Benjamin Banlock. C’est que le SG de l’époque était tombé en rupture de banc avec Seidou Mbombo Njoya qui présidait l’instance.
Lors de l’assemblée élective du 11 décembre 2021, c’est Parfait Siki qui était le chef opérationnel de l’instance. Cette élection justement a été houleuse et presque tout le ComEx sortant a été balayé. Dans l’euphorie de la victoire, les textes asociatifs n’auraient pas été respecté. Et comme le prévoient les textes, la première réunion du Comité Exécitif doit servir à élire les membres du bureau dont les quatre vice-présidents.
Samuel Eto’o ne le savait décidemment pas, ou alors il préférait agir à sa guise. Les quatre vice-présidents ont ainsi été nommés par le maître des lieux. Mais il ne le fallait pas puisque ce premier Comité Exécutif est des plus importants. Et le procès-verbal devait attester de l’élection des vices-présidents et les signatures de tous les participants.
Parfait Siki, le bouc-émissaire idéal
En bon camerounais, Samuel Eto’o en a vu d’autres. Il fallait résoudre ce problème et trouver une parade. Il fallait créér un faux-procès verbal contenant la signature de tous les élus. Tout a failli être parfait. Sauf qu’il avait déjà éjecté un des élus hors du Comité Exécutif. Et ne pouvait plus avoir les signatures de tout le monde.
Camfoot a réussi à avoir des confidences d’un des vices-présidents encore en poste sur ce qui s’est véritablement passé :
- création d’un document faisant office de rapport de la première séance du Comité Exécutif;
- créér une embrouille pour justifier la disparition du véritable procès-verbal et dont du document de signature de toutes les personnes présentes;
- Imputer la responsabilité à celui qui s’est mis en rupture de banc et qui avait vu des choses qui pourraient leur nuire.
Incarcéré en novembre 2022, Parfait Siki a obtenu sa libération des geôles de Nkondengui. Il va comparaître libre dans l’affaire qui l’oppose à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Interrogé par les médias, il est heureux de la tournure des événements :