L’indignation gagne le landernau sportif camerounais depuis quelques heures. Pour cause, une information largement relayée fait état de ce que, Parfait Djomeni, le gardien de Victoria United est victime de torture. Face à l’indignation et les dénonciations qui ont pris d’assaut la toile, le club a fait une sortie sur son compte Facebook pour démentir ces allégations. « Ces accusations son non seulement fausses, mais aussi conçues pour nuire à la réputation de notre club et saper le travail acharné de nos joueurs, entraîneurs et personnel. Le Victoria United Fc fonctionne selon les normes éthiques les plus élevées et applique une politique de tolérance zéro pour toute forme d’inconduite… Le récit diffusé sur les médias sociaux contredit directement nos valeurs fondamentales et l’environnement positif que nous nous efforçons de créer », écrit le club dans son communiqué.
Sauf que la sortie de la génitrice de Parfait Djomeni vient remettre le communiqué du club en doute. Selon ses propos sur Equinoxe radio et relayés par nos confrères d’Allez les Lions, on reste scandalisé par le traitement qu’aurait subi le jeune gardien de moins de 20 ans.
« Jusqu’à présent je ne sais pas pourquoi mon fils est retenu ici. Il est retenu comme un prisonnier, il est dedans et il a été́ fessé. J’ai regardé́ ses fesses et j’ai vu les traces de fouets. Je l’ai vu et je ne sais pas où on l’a emmené́. Je suis malheureuse et si je quitte ici sans mon enfant, je ne sais pas comment dormir […] Il m’a dit qu’on l’a tapé́ lui demandant d’accepter qu’il a vendu des matchs. Je n’arrive pas à causer avec mon fils, je ne sais pas là où il est là. Je sors de Douala et je veux seulement le voir », a réagi la maman de Parfait Djomeni sur Equinoxe radio.
Le club a tourné une vidéo dans laquelle, Parfait Djomeni dit n’avoir aucun problème et que tout se passe bien. D’autres joueurs comme Nathan Doualla ont confirmé la sérénité qui règne dans le groupe. Une mobilisation spontanée des joueurs pour démentir ce qui se dit sur les réseaux sociaux. Certains se posent encore des questions.