Face à la situation tendue qui persiste au sein de la classe dirigeante, un groupe d’administrateurs de Panthère sportive du Ndé a sollicité l’arbitrage du préfet afin que celui-ci puisse rassembler toutes les parties en conflit.
Le Conseil d’administration de Panthère du Ndé, prévu le 25 novembre prochain à Bangangté et convoqué par Calvin Djapa, le président du club, le maire Célestine Courtès Ketcha et d’autres dirigeants pourrait avorté. C’est en tout cas l’une des demandes adressées au préfet du département du Ndé, par certains « actionnaires apporteurs de fonds en compte et potentiels apporteurs déclarés » du club. Les 20 signataires de ladite correspondance parmi lesquels Zacharie Wandja, le président du club lors de la saison 2016, appellent le préfet Oumarou Haman Wabi à annuler la tenue de ces travaux qui, selon eux, constituent une « violation de la réglementation en vigueur ».
Un Conseil d’administration illégal ?
Ces derniers motivent leur intention par le fait que l’administration de Panthère sportive du Ndé fonctionnerait dans l’illégalité depuis 2015. « Les mandats de tous les administrateurs ont expiré depuis le 15 août 2015. Par conséquent, un Conseil d’administration ne saurait s’organiser sans la tenue d’une Assemblée générale à l’issue de laquelle de nouveaux administrateurs seront désignés », font-ils savoir. Et d’indiquer l’orthodoxie en la matière : « ce sont ces nouveaux administrateurs qui auront la charge de convoquer un Conseil d’administration conformément aux statuts de Panthère sportive du Ndé en vue de désigner le bureau exécutif, le président du conseil d’administration et le directeur général ». Pour eux, c’est la seule façon de remettre les choses dans l’ordre. Non sans oublier de revendiquer un examen « des comptes de 2015, 2016 et 2017 dûment audités par le commissaire aux comptes ».
Les signataires de la correspondance du 13 novembre 2017 sollicitent par ailleurs d’Oumarou Haman Wabi, une attention particulière, afin que ce dernier puisse rassembler tous les acteurs de la crise autour d’une même table à l’effet de « trouver ensemble une solution devant permettre une sortie de crise et un nouveau départ pour le rayonnement du club, qui va séjourner deux saisons déjà en Elite Two », disent-ils. Et d’assurer qu’ils comptent sur la « prompte réaction » du Préfet afin de sortir de « cet imbroglio ». La réaction du camp d’en face reste attendue.
S.A.