La question sera au centre des préoccupations des membres du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football qui s’ouvre demain lundi 27 mars à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé. La construction à gazon synthétique dans les localités de Bamenda, Bafia, Sangmelima et Bangangté dont la livraison des chantiers n’a jamais été respectée, reste un serpent de mer.
Sur les 21 points inscrits à l’ordre du jour de cette réunion du Comité exécutif de la Fécafoot, le sujet lié à l’état des lieux des travaux de construction des stades modernes de Bamenda, Bafia, Sangmelima et Bangangté, apparaît comme le plus attendu dans les rangs des membres dudit Comité tout comme chez les acteurs du football camerounais qui continuent d’attendre désespérément que sortent de terre, ces infrastructures futuristes dont on avait vanté les propriétés. Un an après la vaste campagne surmédiatisée de cérémonies de pose de première pierre, c’est encore le brouillard sur les chantiers. La dernière actualité sur la question renseignait que ce n’est plus le parfait amour entre la Fécafoot et Prime Potomac, l’entreprise américaine chargée de construire ces stades pour le compte de l’instance faitière du football au Cameroun. Avant de revenir à de meilleurs sentiments, les deux partenaires d’hier, étaient sur le point de mettre un terme à leur idylle qui n’aura finalement duré que le temps d’un ramdam médiatique nourri de belles promesses.
Critiques sur la faisabilité
A preuve, la presse sportive s’est fait l’écho des déclarations chocs des deux hommes ; ce, dans un environnement qui n’est pas pour rassurer les acteurs du football camerounais, témoins de cette convention de partenariat signée le 23 novembre 2015 à Yaoundé entre la Fécafoot et six mairies du Cameroun dans le dessein de doter les villes, d’aires de jeux en gazon synthétique. Plus de 10 mois après les cérémonies de pose des première pierres, rien ou presque, n’a bougé sur les chantiers. Pour ne rien arranger, le directeur général du Feicom par voie de correspondance, avait émis des critiques sur la faisabilité et surtout le financement des chantiers engagés par la Fécafoot. Pour l’heure, les travaux, soutient-on à la Fécafoot, se poursuivent dans les différents chantiers et la prochaine date de livraison reste attendue.
C.D.