Le président de l’association des clubs d’élite du Cameroun (Acec) donne son sentiment à l’issue de la réunion tripartite.
Etes-vous satisfait des résolutions prises au cours de cette réunion ?
On est satisfait. On a obtenu tout ce qu’on voulait et c’est pour cette raison qu’on a mis un terme à plusieurs de nos activités. Nous avions prévu une assemblée générale extraordinaire, le 30 janvier prochain.
Quels sont les points sur lesquels vous êtes tombés d’accord ?
L’ordre et la paix sont revenus. Au niveau du Canon, il n’y en a pas deux. Il y a des gens qui font le tour du Cameroun pour dire qu’ils sont Tonnerre. Ça été clarifié publiquement. Le Général a reconnu qu’il y a un seul Tonnerre. On est tombé d’accord sur la qualité de celui qui est responsable au Tonnerre. Cela a été dit publiquement. Le Général a reconnu qu’il y a un seul Tonnerre. Comme il parlait d’affiliation, nous nous sommes affiliés devant tout le monde. Le Tonnerre légal est celui que je dirige. Le général l’a dit lui-même et qu’il arrête le désordre. A un moment donné il voulait naviguer en marge des clubs. Maintenant, l’ordre est revenu et on verra. Nous avons le championnat. S’il ne s’y conforme pas, il sait ce qui va se passer.
Et si après deux mois, vous ne vous êtes pas conformés en Saos ?
Nous sommes déjà des sociétés. Les autres vont le faire.
Est-ce l’association des clubs d’élite du Cameroun (Acec) a été reconnue ?
Valablement. Nous avons une existence légale et les textes sont déposés à la préfecture.
Que pensez-vous de ceux qui disent que vous avez bousculé le président de la Ligue pour qu’il vous laisse au Tonnerre ?
Nous n’avons pas convoqué cette Assemblée extraordinaire pour le Tonnerre. C’était pour le bouter (le président de la Ligue, ndlr) dehors. Nous pouvions bien jouer ce week-end. Nous avons les moyens de notre politique.
Propos recueillis par Antoine Tella à Yaoundé