La guerre continue dans le Tonnerre Kalara club de Yaoundé (Tkc). Suspendu récemment par Jean Claude Tsila, le préfet du Mfoundi en raison d’irrégularités et de menace à l’ordre public, le club mythique de Mvog-Ada se résume toujours à deux présidents, deux staffs et deux équipes qui revendiquent la légitimité à évoluer en Ligue 2 cette saison.
Bienvenu au stade de la division ! C’est un match pas comme les autres! Un duel insipide entre un patriarche affaibli par le poids de l’âge et endetté parce que voulant sauver les lambeaux d’une équipe qui n’existe plus que de nom et un jeune qui estime que l’heure de la révolution a sonné et que son challenger de vieillard devrait passer la main à la jeune garde. C’est aussi un duel à peine voilé entre la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) qui a pris fait et cause pour un camp au nom et à la lumière de la Loi et la Fédération camerounaise de football qu’on accuse à tort ou à raison de soutenir le camp d’en face pour tenter de régler ses comptes avec le général Pierre Semengue qu’on trouve trop tyrannique. Une confrontation d’assemblées générales convoqués en novembre dernier ; une bataille de textes de loi et de décision de justice qui n’en finit plus.
Sortie de crise (?)
Et pour finir, un match entre une faction qui détient les licences dûment délivrées par la Fécafoot et une autre faction qui brandit un agrément signé par les responsables de la Ligue. La guerre au Tkc c’est donc un long métrage dont la fin n’est peut-être pas pour demain au regard de la radicalisation des positions chez les factions en dissidence. Pour mieux cerner les contours de cette crise, Camfoot, se propose de mettre sur scène les deux protagonistes qui se prononcent sur la situation devenue embarrassante pour la famille du football camerounais, mais aussi, envisager des pistes de sorties de crise. Balle au centre, Onambélé Zibi et Essomba Mani ont la parole.
C.D.