Les Lionnes Indomptables sont dans les airs. Bientôt, elles fouleront le sol du Cameroun. De nombreux fans et autre autorités camerounaises sont actuellement à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen où ils attendent impatiemment l’arrivée des huitièmes de finalistes de la Coupe du monde féminine en cours. Roger Milla en fait partie. Selon l’ancien Lion Indomptable, la balle est désormais dans le camp du Gouvernement qui devrait les féliciter comme elles le méritent.
Excellence, comme plusieurs ici présents, on imagine que vous êtes-là pour attendre les Lionnes Indomptables…
Oui, nous sommes venus attendre nos valeureses Lionnes Indomptables, qui ont encore fait plaisir au football camerounais. C’est pour nous une façon de les encourager pour leurs performances à cette Coupe du monde. Même s’il faut rester ici pendant deux jours à les attendre, je le ferai.
Avez-vous un message particulier pour ces joueuses ?
Je suis venu leur dire félicitations pour ce qu’elles ont fait, pour l’honneur qu’elles apportent à notre pays. Il n’y a pas plus grand message que celui-là. Je crois que ce sont les autorités qui doivent jouer maintenant.
Que doivent faire les autorités par exemple ?
Les recevoir en bonne et due forme. Leur montrer qu’elles n’ont pas été abandonnées, même si on a essayé de piquer encore leur argent. Leur dire que tous les Camerounais et les Camerounaises sont derrière elles. Il faut féliciter ces jeunes dames qui, sans championnat sont arrivées en huitièmes de finale de cette Coupe du monde. C’est extraordinaire. C’est du jamais vu dans le monde entier. Cela signifie que si elles avaient un bon championnat au pays et qu’elles avaient eu de bons matchs amicaux, elles auraient pu battre la Chine. Bon le destin en a décidé autrement, mais nous devons continuer à les encourager. Je vaudrait leur dire merci, surtout à leur encadreur qui a continuer à travailler dans le bons sens pour que ces filles soient les meilleures en Afrique. Nous sommes devant le Nigéria à cette compétition, donc, pour moi, elles sont les meilleures en Afrique.
Par Arthur Wandji à Nsimalen