Après avoir lâché ses vérités sur la gestion opaque de Samuel Eto’o à la Fecafoot, Henri Njalla Quan II sait que ses jours sont comptés au sein du Comex.
Le temps des sicaires est véritablement lancé à la Fecafoot. De part et d’autres, des dénonciations naissent, des plaintes s’accumulent et le management Eto’o est de plus en plus remis en cause. De son côté, le tout puissant président de la Fecafoot a engagé la nuit des longs couteaux. Tous ceux qui ont une pensée contraire ou qui s’opposent à lui, sont sévèrement frappés. Ici les sanctions sont de plusieurs ordres. Les radiations, les suspensions pour de longues périodes où des rétrogradations des équipes en division inférieur.
Fervent soutien de Samuel Eto’o il y a quelques temps, Henri Njalla Quan II a commis le crimes de lèse majesté, d’apporter son soutien au capitaine Feutcheu, qui est en délicatesse avec le patron de Tsinga. La réaction a été immédiate. Lors du tournoi régional interpoules du Sud-Ouest, Njalla Quan Fc a vécu toutes les misères du monde et a finalement été éliminé, grâce à des décisions arbitrales abracadabrantes. Comme une réaction de cause à effet, le président Henri Njalla Quan est monté au créneau et a dénoncé dans une missive la catastrophique gestion de Samuel Eto’o à la Fecafoot.
Conscient qu’il vient de déclarer une guerre qu’il n’a pas les moyens, le jeune président attend sagement son éviction du Comité Executif de la Fecafoot (Comex). « J’attends ma suspension du Comex pour violation du fameux article 42. » a-t-il déclaré dans une tribune. À la suite de ce message il n’hésite pas à qualifié Eto’o de ce que beaucoup d’affidés n’oseraient pas. « Un tyran reste un tyran » conclu le 4e vice-président de la Fecafoot.