En cette période, il fait en moyenne 13° à Paris. A Niamey où le Cameroun va affronter le Niger vendredi prochain, le climat est plus chaud : 32° en moyenne. Une température qui pourrait passer à 36° d’ici au 13 novembre. Pourtant, c’est loin de cette chaleur que les Lions Indomptables préparent dès ce lundi (dans la capitale française) cette rencontre qui compte pour le match aller des éliminatoires du Mondial 2018. Comment comprendre cela ?
La question a été naturellement posée à Alphonse Tchami. Selon ce dernier, il était au préalable question de trouver un lieu de regroupement qui puisse rapidement accueillir les joueurs, à temps. « Nous avons décidé de faire le stage en France pour plusieurs raisons. Le stage, c’est du 9 au 17 novembre. On a deux matchs et d’énormes déplacements à faire. Il était question de trouver un endroit comme Paris où on devait avoir une facilité de regroupement et de déplacement pour Niamey. On a un vol direct Paris – Niamey », a expliqué le Team Manager des Lions Indomptables.
Pour lui, la différence entre le climat de Paris – qui devrait aller à une moyenne de 10° d’ici à mercredi d’ailleurs – et celui de Niamey ne devrait pas causer de problème dans le jeu des Camerounais. « Le problème d’acclimatation ne se pose pas. On aura 48h à passer à Niamey, ce qui n’est déjà pas assez. En principe, il faudrait au moins une semaine pour qu’il y ait adaptation. Ce n’était pas nécessaire de venir au Cameroun pour ensuite aller à Niamey avec un vol commercial, pour avoir suffisamment de temps pour faire le match », a-t-il ajouté. Pourvu qu’il ait raison.
Arthur Wandji