Aucune erreur ne sera tolérée. Surtout pas contre le Niger qui, même s’il ne faut pas le négliger, ne devrait pas être un morceau difficile à croquer. Les enjeux sont énormes et l’heure de la révolte approche pour plusieurs acteurs. Kameni, Mbia, Belinga-Djonkep, Tombi A Roko et même le MINSEP n’échaperont pas à l’ordalie de Mfandena.
Oui, si les Lions font un mauvais résultat à Niamey ce vendredi, ils pourraient passer 90 minutes d’injures et de sifflets le 17 novembre prochain à Yaoundé. Ç’a presque toujours été comme ça. Même du temps de Samuel Eto’o.
Kameni poussé dans la cage
Ce n’est pas un secret de polichinelle, le portier de Malaga devrait garder les goals des Lions contre le Niger. Et rien ne devrait l’en empecher puisque la communcation du team press officer et de la CRTV ne laisse que peu de marge de manoeuvre à la paire Belinga-Djonkep.
Pour son retour en sélection, Idriss Carlos Kameni n’a pas droit à l’erreur. Il peut tout de même compter sur la superbe forme de Benjamin Moukandjo combinée à celle de Vincent Aboubakar. Sur le vieux continent, les deux attaquants marchent sur l’eau et devraient logiquement peser lourd sur la « Mena »
Mbia et Boko Haram
Le capitaine des Lions joue gros. Sa proximité avec Volker Finke a eu des effets très commenté autour de l’équipe. La sélection et la titularisation controversées de son frère cadet, la mise à l’écart de plusieurs joueurs ou encore son repositionnement sur le terrain ont rythmé l’actualité de la sélection nationale. Au début du mois d’Aout, le journal « Hurriyet » revèle que le capitaine des Lions indomptables aurait fait évacuer sa famille en Turquie pour la mettre « officiellement » à l’abri de Boko Haram. Une grosse polémique va naître avec son lot de faux-fuyants. Le sociétaire de Trabzon va devoir répondre sur le terrain avant d’affronter la presse Camerounaise à Yaoundé.
Belinga-Djonkep seront notés
« Nous n’avons pas voulu lancer de prospection, parce que nous sommes à deux semaines du prochain match du Cameroun », expliquait Tombi A Roko qui ajoutait; « il nous appartient à nous (les membres du Comité exécutif, Ndlr.) d’apprécier comment il va gérer les deux prochains matchs du Cameroun. C’est sur cette base que le Comité exécutif décidera peut-être de le maintenir, et peut-être de le laisser gérer l’équipe pour un, deux ou dix ans ». Alexandre Belinga et Bonaventure Djonkep ont en effet ces deux matchs, pour convaincre. D’abord ce 13 novembre à Niamey, puis le 17 du même mois au stade Omnisports de Yaoundé.
Il faut rappeler que les vainqueurs de ce 2ème tour accéderont au 3ème et dernier tour, du 3 octobre 2016 au 14 novembre 2017, et qui verra les 20 qualifiés scindés en cinq groupes de quatre équipes. Le premier de chaque poule se qualifiera pour le Mondial 2018.
Arthur Wandji