L’attaquante d’Aurillac, club du championnat français s’apprête à rejoindre les Lionnes Indomptables, en stage préparatoire à la CAN Cameroun 2016. Elle a hâte d’y être. Dans cet entretien qu’elle nous accorde, elle parle de ses ambitions avec la sélection, et de son métier d’entraîneur.
Quand êtes-vous sensée entrer en stage avec la sélection nationale ?
C’est vrai que si je suis au Cameroun, c’est uniquement pour retrouver l’équipe nationale, en stage préparatoire à la Coupe d’Afrique que notre pays organise en novembre. En principe, je devrais rejoindre mes coéquipières pour la préparation qui débute mardi.
Avec quel état d’esprit comptez-vous faire votre retour dans la tanière ?
Je suis prête. Je viens avec l’ambition de contribuer aux victoires de notre équipe. Nous avons l’ambition de gagner la CAN. Le peuple camerounais en a besoin et nous les joueuses aussi. J’entends donner le meilleur de moi-même. On va mouiller le maillot. Moi particulièrement, je vais lutter pour marquer des buts.
Avant la sélection nationale, il y a votre club. Comment se déroule le début de saison avec Aurillac, en France ?
Ça n’a pas été facile, il faut l’avouer. Vous savez, j’ai signé en France, mais je sors du championnat russe. Et là-bas, les Russes ont refusé de me libérer. Conséquence, j’ai passé un début de saison loin des pelouses, je n’ai pas eu l’occasion de me procurer beaucoup de temps de jeu. Mais je me suis entraînée, j’ai fait des matchs amicaux pendant la préparation et Dieu merci, je suis au Cameroun pour recommencer avec les Lionnes Indomptables vue que la CAN est très importante.
En France, Michèle Ngono Mani est également entraîneur de football…
Oui, je suis entraîneur des U13 et U15 à Aurillac en France c’est exact. Ça fait partie de mon contrat avec Aurillac. Je commence petit à petit à préparer la fin de ma carrière, parce que c’est souvent difficile pour nous, les filles. Cela fait 2 ans que j’ai obtenu mon Brevet d’Etat, et après la Can, je vais continuer – si Dieu me donne la force – avec le Diplôme d’entraîneur de football (DEF).
On sait que la CAN féminine n’est pas inscrite dans le calendrier Fifa. Mais votre club vous a quand même libéré. Est-ce à dire que toutes les questions d’ordre administratif ont été réglées ?
Oui ! Tout est OK ! Le plus important, c’est que je sois au Cameroun et que je retrouve la sélection nationale le plus tôt possible. J’ai hâte.
Mené par Arthur Wandji