L’entraîneur national des Lions junior plante le décor à quelques heures du premier match du Cameroun à la CAN Junior qui se déroule à Soweto, en Afrique du Sud.
A quelques heures de votre premier match contre la Gambie, quel est le moral des troupes ?
Je crois que les garçons sont prêts à jouer. On a achevé la préparation, on a joué les matches qu’il fallait jouer, maintenant il faut commencer la compétition. L’équipe s’est complétée à la dernière semaine de la préparation, ce qui nous a permis de faire de bons matches, et de voir l’équipe qui pourra entamer la compétition, maintenant on va mettre le maillot et aller jouer.
En dehors du dernier match amical que vous avez remporté, qu’est ce qui explique que les autres matches amicaux se soient soldés par des défaites ?
Comme je le dis, l’équipe était incomplète. Quand je regarde le dernier groupe de 21, il y en avait six là-dedans qui étaient absents et qui sont des titulaires, ce qui ne nous permettait pas d’avoir le potentiel normal du groupe. On jouait des matches avec une sélection quelconque. À partir du moment où on a retrouvé les gars de Coton Sport, on a retrouvé Yaya Banana et les autres, l’équipe s’est stabilisée.
Le Cameroun joue contre la Gambie, est ce que vous avez quelques repères sur cette équipe ?
On sait que la Gambie a gagné avec les cadets. On suppose que c’est ces cadets qui sont devenus juniors après deux ans. C’est une bonne équipe, une équipe qui a pu se qualifier. On n’a pas eu beaucoup de précision par rapport à cette équipe, mais on s’est préparé en se disant qu’on a un adversaire de taille en face. On a vu tous les compartiments de jeu, on a renforcé ce qu’il fallait faire, maintenant nous pouvons engager le premier match.
Jusqu’où comptez-vous aller dans cette compétition ?
Il faut d’abord atteindre les demi-finales parce que les demi-finales qualifient déjà l’équipe pour le mondial. Après ça, donner le moral aux joueurs pour terminer la compétition en beauté.
Toutes les équipes sont logées dans le même hôtel. Est-ce une bonne chose ?
En fait ce n’est pas une nouveauté. Je me rappelle il y a plusieurs années, c’était en Australie pour une coupe du monde, toutes les équipes étaient dans un grand hôtel. Il faut seulement une bonne organisation. C’est comme aux jeux Olympiques. Tout le monde est au village des jeux, partage le même buffet, si l’organisation fonctionne bien, il n y a pas de problème.
Vous étiez en réunion il y a quelques minutes avec les autorités venues du pays. De quoi était-il question au cours de cette réunion ?
Madame l’inspecteur général a donné le message du ministre, c’est-à-dire le message du gouvernement. C’est un message de réconfort, d’encouragement pour les joueurs. Il faut se battre, gagner, en fait c’est un message classique.
Depuis un moment la spirale de la défaite s’est emparé de nos sélections. Vous êtes au front. Y a-til une responsabilité particulière ?
Je l’ai déjà dit, cette équipe junior a ces objectifs depuis la qualification. Elle sait ce qu’elle doit faire, elle sait où elle va. Au-delà des résultats des autres, l’équipe nationale junior va essayer d’atteindre ses objectifs sans s’occuper de ce qui s’est passé à gauche ou à droite.
Propos recueillis par Guy Nsigué à Johannesburg