Le technicien camerounais va conduire les Lions A’ au Rwanda à l’occasion de la 4e édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) prévue du 10 janvier au 7 février prochain. Quelques heures avant le départ pour l’Ouganda où il compte opérer les derniers réglages de la préparation, l’ancien adjoint de Volker Finke parle des conditions de travail qui ont été mises à sa disposition et de sa déception. Entretien.
Etes-vous satisfait des conditions dans lesquelles le stage de la sélection nationale amateur se déroule ?
Oui ! Les conditions ont été assez satisfaisantes. Nous avons commencé le stage dans un hôtel de la ville de Yaoundé, mais après la qualification, la Fédération a obtenu que nous poursuivions notre mise au vert au Centre d’excellence de la Confédération africaine de football qui est un lieu de travail idéal. On ne peut donc pas se plaindre du cadre de travail qui a été très bien choisi. Toutefois, le stage ne s’est pas déroulé comme on l’espérait. En effet, ce qui nous a ralentis dans ce qu’on voulait faire, ce sont les matchs amicaux internationaux. On en a prévu quatre, mais les Fédérations partenaires qui devaient nous permettre de jouer n’ont pas donné de signe à la dernière minute. En fin de compte, nous ne sommes qu’à un match amical international. Je crois que c’est le seul point négatif de notre préparation jusqu’ici.
Le Cameroun a justement disputé un match amical international contre le Niger, un match gagné 2-1, quelles leçons avez-vous tiré de cette rencontre ?
Le Niger a beaucoup de joueurs amateurs en équipe première. C’est une très bonne équipe. Or on a des joueurs qui n’avaient pas encore disputé de matchs internationaux. Il fallait qu’ils découvrent et qu’ils jouent dans des conditions presque normales de compétition. Cette rencontre nous a permis de voir ce qu’ils peuvent avoir comme ressources, comme capacités. On a eu beaucoup de satisfaction parce que sur les plans de la cohésion et de la récupération du ballon, ils ont fait du bon travail. En plus, nous avons remporté le match. Il y avait beaucoup d’engagement dans le jeu, beaucoup de communication, c’était intéressant. Ça nous a beaucoup réconfortés.
Le Niger n’est cependant pas dans le groupe du Cameroun… Avez-vous assez d’informations sur les trois adversaires des Lions A’ en phase de poule ?
En réalité, les sélections amateurs n’existent pas dans la durée. C’est la semaine dernière que la RDC a regroupé ses joueurs par exemple. Il y a beaucoup d’équipes comme celle-là, qui n’ont pas commencé la préparation il y a un mois. Donc, on ne pouvait pas avoir les programmes de ces équipes et encore moins, les superviser. Mais les deux semaines qui précèdent la compétition vont nous permettre d’en savoir un peu plus sur nos adversaires de la phase de groupe. Je suis optimiste. Je crois que si nous jouons suivant les consignes, nous ferons de bonnes choses.
Propos recueillis par Arthur Wandji