L’entraîneur des Lions Indomptables A’ s’interroge sur l’avenir de ses hommes, à un jour de la confrontation contre le Gabon comptant pour les éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations 2014. Avec la suspension du Cameroun le 4 juillet dernier la la FIFA, le groupe qui était pleinement dans le stage de préparation s’est totalement démobilisé. Et le Gabon qui avait demandé un report à la CAF n’a pas obtenu gain de cause. Il fallait donc rapidement se remobiliser.
Nous avons rencontré l’entraîneur national.
Que retenez-vous de cette ultime séance d’entraînement ?
Nous avons fait le maximum pour la seule séance d’entraînement qui nous est donnée. C’était une simple révision. Nous avons repris le groupe avec qui nous avions déjà travaillé. Nous avons essayé de toucher toutes les sensibilités. Dans le sens de la réorganisation, la récupération et le pressing. Les enfants réagissent bien.
Une seule séance d’entraînement pour un match international, est-ce suffisant ?
Nous sommes obligés de faire avec. Sur le plan de la présence physique, les joueurs ont maintenu ce qu’ils avaient avant que le cataclysme ne se produise. Mais ce n’est pas évident. Le travail de deux semaines ne saurait se faire en un jour. On ne peut pas. Certes ils sont tous là. Et nous constatons qu’ils se donnent au maximum. Ça nous encourage et ça les encourage également. Ce n’est pas seulement le travail sur le terrain qui compte, mais le discours et les notions que nous allons leur donner pour affronter les Gabonais.
Il y a deux jours, vous étiez incertain par rapport à cette rencontre. Comment avez-vous fait pour rassembler vos joueurs en si peu de temps ?
Nous les avons tous. Soit par leurs numéros de téléphone, soit par ceux de leurs encadreurs. Quand on nous a confirmé que le match allait se jouer nous les avons immédiatement contactés. Tous les éléments ont répondu présents exceptés Bogning qui se retrouve aujourd’hui au Qatar et Thierry Anang qui est en Tunisie.
Vous étiez très confiant avant la suspension du Cameroun. L’êtes-vous toujours ?
Je suis obligé de l’être. Sinon, que sera ma troupe ? Il faut surtout les motiver. C’est peut être compliqué, mais ce n’est pas impossible. Nous pensons que la motivation qui devrait être le maître mot. On peut entretenir de manière progressive, l’état d’esprit de ces jeunes.
Par Arthur Wandji