La Namibie a tenu en échec le Cameroun ce mercredi après-midi au Orlando Stadium de Johannesburg. Et ce faisant, le pays de Samuel Eto’o offre à la Namibie son premier point en cinq rencontres de qualifications de la CAN 2025. La Fécafoot peut être donc fière d’avoir fortement contribué à cet exploit.
Arrivés mardi en pleine nuit dans la capitale Sud-Africaine, les joueurs n’ont pas pu bénéficier de l’habituelle séeance de préparation d’avant match. Le sélectionneur a donc dû rapidement improviser et a aligné une équipe éparse sur l’aire de jeu. Sans préparation pratique, les liens entre les différentes lignes ont manqué. Physiquement, les joueurs n’étaient pas au niveau. Il a fallu un grand André Onana, surtout dans les premiers instants de la rencontre pour éviter le pire.
En seconde mi-temps, les consignes de Marc Brys durant la mi-temps ont porté. Tchatchoua va d’abord céder sa place à Kilama. Il faut dire que le joueur de Serie A n’était pas dans le coup lors des 45 premières minutes. Ce changement a eu pour effet de stabiliser le bloc défensif. Et les joueurs offensifs ont commencé à percuter à l’image de Brice Ngamaleu qui sera plusieurs fois aggressé avec la passivité de l’arbitre central. Il va devoir céder son poste à Georges-Kevin Nkoudou à l’heure de jeu.
Nkoudou va relancer l’élan offensif des Lions Indomptables. Percutant, il va être à la base de plusieurs actions dans la surface de réparation. À l’image de ce centre qui trouve une tête mal ajustée de Vincent Aboubakar.
Peut-être surpris par l’apport des substituts, Marc Brys va lancer en jeu Patrick Soko. Il va prendre numériquement le poste de Frank Magri dans l’axe de l’attaque. Et formera un duo avec Vincent Aboubakar. L’attaque a ainsi repris vie. Chaque action offensive met la défense de la Namibie sous pression, surtout que Yongwa a pris la place de Christian Bassogog. Avec les jeunes aux commandes, les actions qui se faisaient à vitesse du diesel ont pris un coup d’accélérateur. Ça allait trop vite pour le bloc defensif de la Namibie qui s’est mis à multiplier les fautes grossières. Au moins deux de ces bavures méritaient des expulsions, mais l’arbitre était trop incompétent pour les voie et/ou sévir.
Lessivé, Yvan Neyou va quitter le terrain pour donner la possibilité à Castelletto de revoir du jeu en sélection.