La sélection nationale des moins de 16 ans va entrer en stage au Centre technique de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à Yaoundé. 30 joueurs sélectionnés à travers les dix régions du pays devront prendre part à cette mise au vert.
Sur la liste des pays non invités depuis l’expédition manquée de 2012, le Cameroun prépare déjà son retour à Montaigu. La compétition est prévue du 11 au 17 avril prochain. Une sélection de 30 joueurs sélectionnés à travers les dix régions du pays s’apprête à entrer en stage, au Centre technique de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), à Yaoundé. Au programme, plusieurs séances d’entraînement et des matchs amicaux devant déboucher sur la mise sur pied d’une équipe capable de défendre l’honneur du Cameroun, champion d’Afrique 2017, à ce Mondial réservé aux joueurs de moins de 16 ans.
Participation honorable
A Montaigu, le Cameroun sera logé dans le groupe A, en compagnie de la France et de la Chine. Deux adversaires de haute facture qui promettent aux Lionceaux deux matchs difficiles. Heureusement, l’objectif ne sera pas de remporter ce tournoi. « Pour garder toute humilité, mais surtout rester réaliste, le Cameroun vise à Montaigu, une participation honorable. Mais cela ne sous-entend pas que si nos enfants ont les moyens et la possibilité de gagner, ils ne le feront », indique Evariste Onana, entraîneur de football, émissaire mandaté par le Comité d’organisation du Mondial de Montaigu, chargé de s’assurer des conditions et critères de sélection des joueurs camerounais. « Le Cameroun a longtemps brillé par son absence à Montaigu dit-il encore, pour des raisons diverses notamment, le trafic d’enfants et la fuite des joueurs. Mais je dois dire que depuis mon arrivée, le Cameroun respecte l’ensemble du cahier de charges imposé par le Comité d’organisation ».
A la Fécafoot, l’on se réjouit que le Cameroun fasse son retour dans cette compétition. « Nous entendons profiter de l’infrastructure d’accueil pour mieux préparer nos jeunes et leur inculquer les exigences du haut niveau », et « capitaliser notre séjour en France pour nouer des partenariats pour les échanges d’expérience soutenus sur le plan de l’encadrement des jeunes et le management du football en général », dit-on au siège de Tsinga.
Arthur Wandji