Dans la perspective de la prochaine coupe du monde prévue dans cinq mois, Alain Wabo, l’entraîneur de l’équipe nationale junior du Cameroun, dévoile son programme de préparation.
Pour un stage prévu du 27 avril au 09 mai 2009 à Akono, à une cinquantaine de kilomètres de Yaoundé, l’entraîneur de l’équipe nationale junior convoque 35 joueurs évoluant dans les clubs de première et de deuxième division. «L’objectif est de voir si certains nouveaux joueurs locaux peuvent apporter quelque chose de positif à l’équipe que nous connaissons déjà», explique Alain Wabo.
Le programme de travail arrêté semble avoir reçu l’aval du ministère des Sports et de l’éducation physique. Du 15 au 29 mai, une visite de quelques centres de formation, voire de clubs européens qui accueillent les jeunes footballeurs camerounais est préconisée. «Cette seconde phase sera bouclée par un regroupement nouveaux et anciens joueurs en Allemagne du 6 au 20 juin», précise le patron de l’encadrement technique des moins de 20 ans. L’objectif visé, révèle-t-il, est «la prise en main et l’amélioration des performances».
La coupe du monde junior aura lieu du 24 septembre au 16 octobre en Egypte, dans les villes d’Alexandrie, d’Ismaïlia, du Caire, de Port Saïd et de Suez. En référence au tirage au sort effectué le 5 avril, Alain Wabo estime que le groupe C à Suez, «sera très difficile». Les États-Unis qui ont un football très vif, la Corée du Sud au style enthousiaste et l’Allemagne réputée pour sa rigueur sont les adversaires du Cameroun.
Le staff technique aura du pain sur la planche pour mettre en place une équipe compétitive. Les compétitions juniors n’existent plus au Cameroun. En septembre, il n’est pas évident que le championnat de première division qui s’achève dans deux ou trois semaines aura repris. L’intersaison sera longue. Le Cameroun a besoin d’une bonne préparation pour pouvoir espérer faire bonne figure. Alain Wabo indique que la sélection qu’il dirige n’ira pas faire de la figuration. Des propos rassurant. Mais, le maçon sera jugé au pied du mur.
Jean Robert Frédéric Fouda, à Yaoundé