Pas au mieux de sa forme, la sélection féminine du Cameroun défie la Thaïlande samedi avec l’obligation de gagner, pour ensuite affronter le Portugal pour une place au Mondial féminin 2023.
Nchout Njoya Ajara et Gabrielle Aboudi Onguéné. Voilà entre autres, les deux principales joueuses sur qui reposent les chances de qualification du Cameroun pour le Mondial féminin (du 20 juillet au 20 août 2023 en Nouvelle-Zélande et en Australie). Mais attention à ne pas être trop optimistes. Les statistiques des deux meilleures attaquantes camerounaises de ces dernières ont de quoi interroger. Tenez : en 2022, Nchout Njoya a inscrit 3 buts avec la sélection nationale, dont 2 lors de la CAN, tandis que Gabrielle Aboudi n’a pas fait trembler les filets durant la même période.
Des Lionnes sans armes ?
Mais plus que les statistiques, c’est la forme générale des Lionnes Indomptables qui nous laisse à penser que la qualification pour le prochain Mondial sera très dure à aller décrocher. Car, depuis la dernière Coupe du monde 2019 en France, où l’équipe a survécu jusqu’en huitièmes de finale grâce à certaines individualités, les Lionnes ne paraissent plus en mesure d’accélérer le rythme. Elles l’ont démontré durant la CAN 2022 où pour la première fois depuis près de 20 ans, le Cameroun n’a pas traversé les ¼ de finale. La baisse de niveau est quasi généralisée. Le Cameroun va désormais devoir faire avec cette réalité inédite et gérer à sa manière. Les Lionnes Indomptables doivent assurer un plan physique, mais aussi mental. Et ça commence ce samedi.
Mission (im)possible
Les Camerounaises débutent les barrages en effet par un duel avec le Thaïlande au Waikato Stadium. La victoire étant impérative face aux vice-championnes en titre d’Asie. Une équipe des Eléphantes de Guerre redoutables offensivement. Les Thaïlandaises ont inscrit 16 buts pour 5 encaissés en 7 matchs de Coupe asiatique. Un bilan de 5 victoires, un nul et une défaite. La mission s’annonce difficile pour les Camerounaises qui doivent s’imposer pour ensuite défier le Portugal pour une place au Mondial. A Yaoundé, tout le monde retient déjà son souffle.