La Fédération algérienne de football joue la carte de l’apaisement avec la Gambie, qui a saisi les instances internationales du football pour défendre son arbitre Bakary Gassama visé par des propos violents du sélectionneur des Fennecs Djamel Belmadi.
Le feuilleton Belmadi produit chaque jour son nouvel épisode. Ce jeudi soir, la Fédération algérienne de football (FAF) a répondu à son homologue gambienne, qui avait annoncé avoir saisi la CAF et la FIFA après les propos violents du sélectionneur des Fennecs Djamel Belmadi, à l’encontre de l’arbitre gambien Bakary Gassama, au sifflet le 29 mars dernier pour Algérie-Cameroun.
Un échange téléphonique a eu lieu entre les présidents des deux Fédérations. « Les deux hommes ont longuement échangé sur ce sujet, où chacun a expliqué sa position vis-à-vis de ce qui s’est passé, notamment la partie algérienne qui a rappelé qu’elle était dans son droit le plus absolu d’introduire une réclamation relative à un arbitrage ayant pesé, selon elle, sur le résultat d’une rencontre aussi importante que celle qualificative à une Coupe du Monde », lit-on dans ce communiqué signé par le président de la FAF, Charaf-Eddine Amara.
La FAF souhaite « laisser les choses dans leur contexte strictement réglementaire ». Pas sûr que cet échange téléphonique suffise à calmer le jeu. Car la plainte de la Gambie ne porte pas sur le recours déposé par la FAF contre l’arbitrage de M. Gassama. Mais sur la teneur des propos de Djamel Belmadi à l’encontre de l’homme en noir : « Il a volé notre espoir. Je ne dis pas qu’il faut le tuer, mais il ne faut pas le laisser tranquille ! ».