Non retenu dans le groupe des 28 Lions indomptables qui sont sur le pont en ce moment à Walchsee en Autriche dans le cadre de la préparation pour la Coupe du monde, « Brésil 2014 », Idris Carlos Kameni, très zen, se montre fair-play par rapport sa non convocation pour la grand’messe du football continental en juin prochain. Le joueur de Malaga en Espagne ne se dit d’ailleurs pas déçu pour sa non-convocation, encore moins par les choix de Volker Finke, le sélectionneur national :
« Ceux qui y sont, sont considérés comme les meilleurs. Le coach a pris les responsabilités de choisir un certain nombre de joueurs pour représenter le pays. Il l’a fait, et il faut l’accepter sportivement, et passer à autre chose. Si c’est le coach qui a fait sa liste, c’est qu’ils sont les meilleurs. Je crois qu’ils vont bien représenter notre pays », nous a déclaré l’ex-portier des Lions indomptables dimanche en marge de la rencontre qui a opposé les Lionceaux du Cameroun aux Hirondeaux du Burundi (1-1), en match des éliminatoires pour la Can U20.
L’attachement au vert-rouge-jaune ne le quitte pas pour autant, puisque l’ancien sociétaire de l’Espanyol Barcelone entend bien encourager ses compatriotes cooptés à la rescousse de la patrie au Brési. « Ils doivent se battre, puisque c’est toujours un honneur de représenter le pays. Ils savent ce qui les attend comme tâche, on ne va pas leur mettre une pression supplémentaire. Je suis conscient qu’ils feront du très grand boulot pour défendre au mieux les couleurs du pays », poursuit-il.
Aussi, Kameni qui vit avec le club espagnol les moments les difficiles de sa carrière professionnelle avec déjà deux saisons de quasi-inactivité, s’est voulu rassurant quant à son avenir, ce d’autant plus que son contrat avec les Boquerones arrive à expiration cette saison. « C’est difficile. Et quand vous n’avez pas un droit de sortie, c’est encore plus difficile. Mais la saison est terminée déjà, et on va penser à la saison prochaine. Il y a des éventualités. Il y a des clubs qui sont intéressés. On va étudier la question, et on va voir ce qu’on fera. Tout ne dépend pas de moi. Il y a les clubs qui ont de l’intérêt, mais Malaga a aussi sa parole. C’est important de toujours jouer. Et après quand on ne prend pas du goût, on ne peut pas faire du miracle. Je m’entraine tous les jours pour pouvoir jouer le week-end. Et si ce n’est pas possible, demandez aux décideurs, que ce soient les entraineurs ou les présidents », a-t-il conclu.
Loin du mondial, mais près des stades, puisque le champion olympique, en vacances au pays, en profitera pour organiser des activités ludiques à travers un tournoi de football dénommé, « Festi foot Idriss Carlos Kameni », dédié chaque année aux jeunes footballeurs de la capitale.
Armel Kenné