A 52 jours du premier match de l’équipe nationale fanion de football du Cameroun à la Coupe du monde de Brésil 2014, la sérénité n’est toujours pas de mise dans la tanière des Lions Indomptables. La dernière actualité confirmant les quatre entraîneurs–observateurs nommés récemment par le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), au mépris de la volonté de Volker Finke, patron du staff technique de l’équipe nationale A, vient rassurer même les plus sceptiques.
Le tollé général qu’a provoqué il y a quelques jours la mesure de Joseph Owona, président du Comité de normalisation de la Fécafoot ne l’a donc pas fait reculer. Jean Manga Onguéné, Directeur technique national (Dtn), accompagné de son adjoint, Etienne Sockeng auraient quitté le Cameroun pour l’Europe dans le cadre de leurs nouvelles fonctions à savoir : superviser les adversaires des Lions en prélude au prochain Mondial. Même la réaction virulente de Volker Finke à cette annonce, à en croire ses proches, n’aura pas refroidi le bouillant Professeur Owona. Le patron de l’encadrement technique des Lions qui a déjà constitué une équipe de quatre techniciens dont trois Allemands et le Français, Christophe Manouvrier en plus de son staff habituel et soumis à sa hiérarchie.
Vers un nouveau bras de fer …
Si à la Fédération camerounaise de football, on a botté la demande du successeur de Jean Paul Akono en touche. Des sources crédibles cependant font savoir qu’Adoum Garoua, ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) s’apprêterait quant à lui à valider la liste de Volker Finke. Le Minsep qui aurait en amont, selon les mêmes sources, pris le soin de rejeter la proposition de nomination de Joseph Owona. Vers où et vers quoi se dirige-t-on ? Ce « clash » qui se dessine ne sera-t-il pas à l’origine d’un nouveau bras de fer (de trop) entre la Fécafoot et le Minsep à l’aube d’une compétition aussi importante? Toute cette agitation – même si elle est habituelle – prouve en tout cas, qu’au Cameroun, on continue de se tromper sur les réels enjeux d’une Coupe du Monde.