L’attaquant de Kaiserslautern en Allemagne est, avec Eric-Maxim Choupo-Moting, des internationaux camerounais présélectionnés pour le Coupe du monde, « Brésil 2014 », qui ont passé plus de temps sur l’aire de jeu dans les deux rencontres amicales livrées par les Lions indomptables jusqu’ici, face à la Macédoine (2-0) le 26 mai, puis contre le Paraguay (1-2) le 29 mai. Si le joueur de Mayence semble avoir donné satisfaction en trouvant à deux reprises le chemin des filets pour quasiment un même temps de jeu, soit un match et une mi-temps, Idrissou Mohammadou lui, a déjà marqué les esprits.
Auteur d’une décevante prestation lors du premier match, l’attaquant de 34 ans a trouvé le moyen de livrer un rendement moindre face à la sélection sud-américaine. Il a surtout manqué l’occasion de se racheter sur le penalty obtenu par le Cameroun dans la dernière ligne de la fin du match. Pire encore, dans le « money-time », il a raté la balle que lui a placé sur la tête Nyom.
Et depuis lors, l’international camerounais n’échappe pas à l’incisive diatribe des fans des Lions. Les exégètes ont vite fait de trouver le mouton noir du groupe, et l’ont déjà éliminé de la liste définitive des 23 attendue au sortir du match contre l’Allemagne. Idrissou saura-t-il se ressaisir pour prendre part à sa deuxième coupe du monde ? L’entraineur national a-t-il toujours des raisons de croire en son attaquant pour le Mondial ?
Interrogations auxquelles, Bep Solo, ancien Lion indomptable et mondialiste 82, croit avoir un élément de réponse. « On va raconter n’importe quoi sur Idrissou parce qu’il a loupé le pénalty, mais on ne voit pas qu’il était l’artisan du jeu aérien. C’est lui qui allait au combat de toutes les balles aériennes. Et c’est ce combat là qui a fait le but de Choupo-Moting », analyse l’ex ailier volant des Nassaras et des Lions des années 80.
Armel Kenné