Cesare Prandelli, l’ancien entraîneur-sélectionneur de l’Italie avait ouvert la porte en jetant l’éponge le premier, après l’élimination de la Squadra Azzura au premier tour de cette 20e Coupe du monde de football (Brésil 2014). Depuis, d’autres entraîneurs ont suivi ses traces. D’abord Sabri Lamouchi, de la Côte d’Ivoire. L’entraîneur des Eléphants a annoncé sa démission quelques minutes après l’élimination de son groupe, après une défaite 1-2 face à la Grèce. Leur deuxième défaite d’affilée dans la compétition.
«Mon histoire avec la Côte d’Ivoire prend fin ce soir. Mon contrat se terminait à cette Coupe du monde et il n’y aura pas de suite, vous comprenez bien pourquoi. C’est logique, alors qu’on n’a pas réussi à la Coupe d’Afrique et pas réussi à la Coupe du Monde», avait déclaré le technicien français en conférence de presse.
Les coaches, Luis Suarez du Honduras, Carlos Queiroz de l’Iran, et Alberto Zaccheroni du Japon ont ensuite rendu leurs tabliers à leur tour, après – comme toujours – l’élimination de leurs équipes respectives.
Lundi dernier, c’était autour d’un entraîneur africain de jeter l’éponge : Stephen Keshi.
Le désormais ancien entraîneur de la sélection nationale du Nigéria a annoncé sa décision de quitter son poste quelques heures suite à l’élimination des Super Eagles en huitièmes de finale de la Coupe du monde par la France (2-0). Le technicien souhaite à présent profiter de sa famille. «Je dois revenir auprès de ma famille et me tourner vers d’autres défis», a-t-il confié aux médias.
Après lui, Vahid Halilhodzic a suivi. Après trois ans à la tête de la sélection nationale d’Algérie, l’entraineur bosnien de 62 ans a décidé de démissionner quelques heures après Stephen Keshi, suite à l’élimination des Fennecs en huitième de finale par l’Allemagne (1-2).
Arthur Wandji