Le fait de ne pas encore être fixé sur le fait que son équipe disputera ou non de matchs amicaux internationaux avant son départ pour la Coupe du monde des filles de moins de 17 ans (Jordanie 2016) le préoccupe un peu. Le technicien veut mettre toutes les chances de son côté, afin que personne n’émette des regrets en cas de mauvaise performance. Extrait.
«Au niveau de la préparation tout se passe assez bien. Les conditions de travail sont bonnes, nous sommes concentrés, les filles sont concentrées, on avance de manière positive vers notre objectif qui est de constituer une équipe capable de produire du beau jeu et de gagner. S’il fallait chiffrer le niveau d’évolution par rapport au programme que nous nous sommes fixés, je dirais que nous sommes à 70% de notre préparation. Les 30% restant consistent à affûter nos armes, mais également juger le niveau de nos joueuses à travers des matchs amicaux internationaux. C’est le chantier qui nous reste ; puisque nous n’avons pas encore fait de match amical international. Mais je sais que la Fédération est en train de s’activer pour que nous puissions jouer quelques matchs avant de partir en Jordanie.
Je ne peux pas prédire que le fait de ne pas jouer de match amical international pourrait avoir un impact négatif sur le niveau de mes joueuses, mais je voudrais mettre toutes les chances de notre côté. Il ne faudra pas qu’à l’heure du bilan, que nous soyons dans les regrets à dire : si on avait fait ceci ou si on avait ça… En même temps ce n’est pas parce qu’on ne joue pas de match amical international qu’on ne fera pas une bonne prestation».
Par Arthur Wandji