Après plusieurs années de tension entre l’Ambassadeur Roger Milla et la Fédération Camerounaise de Football, un conseil exécutif, convoqué pour le 15 mai, devrait entériner le divorce entre les deux parties. C’est que les relations médiatisées à coup de comité patriotique et/ou révolutionnaire ont fini par exaspérer chacune des parties.
Roger Milla est une personnalité connue, en Afrique comme dans le monde. Il est l’icône de tout un continent. Et ses faits d’arme parlent d’eux mêmes. Son aura s’exerce au delà de la planète football. Il est cependant dépeint par ses détracteurs comme étant un sujet facilement irritable.
Quand la fédération le nomme comme son président d’honneur, elle voulait certes profiter de la carrure de cet homme de football, mais aussi le mettre à l’aise en espérant en retour une paix des braves.
Cette paix n’a tenu que le temps de le dire puisque l’ancien goléador camerounais a une facilité à bousculer les habitudes. Et les conciliabules entre initiés pour « sauver la face », et les salutations publiques pour décrisper l’atmosphère étaient légion.
La Fécafoot a donc décidé de couper le cordon, convaincu que la création du Comité Citoyen pour le Redressement du Football Camerounais marque un point de non retour.
Interrogé par Cameroon Tribune s’il avait pensé à démissionner de son poste de président d’honneur de la Fédération, il repondait que c’était à la fédération de le faire partir, puisque c’est elle qui avait pris sur elle de le nommer.
La Fécafoot a t-elle pris ce détail pour une invitation ?