Le football business professionnel, plus que par le passé, ne cesse d’être le principal combustible des migrations internationales des footballeurs. Ce en dépit des multiples restrictions des quotas de joueurs étrangers dans les ligues les plus prestigieuses. Lundi dernier, l’Observatoire du football du Centre international d’étude du sport (Cies) a publié le baromètre 2019 des nations exportatrices des joueurs. Un classement dominé par le Brésil qui compte 1600 représentants dans les 141 ligues des 93 pays de l’étude.
Il est suivi par la France et l’Argentine. A eux trois, ces pays fournissent 22,5 % de la main d’œuvre étrangère de l’échantillon.
Et le Cameroun dans tout ça ? Le pays des Lions indomptables figure à la 25e position de ce classement avec 173 joueurs évoluant à l’étranger. Selon le rapport, 64,7% d’entre eux évoluent en première division. Un chiffre qui a connu une baisse significative puisqu’il y a cinq ans, selon la même étude, ce chiffre s’élevait à 366. L’Atlas desdites migrations permet de voir clair dans les destinations de prédilection de chaque pays. C’est ainsi que les Brésiliens affectionnent évoluer au Portugal, les Français en Angleterre et les Argentins au Chili. Les pros camerounais évoluant à l’étranger pour leur part se retrouvent dans 46 pays. Les destinations les plus prisées sont la France (13), les Etats-Unis (13), l’Espagne (11), la Belgique (9), l’Irak et le Portugal (7). Des compatriotes sont également rémunérés pour leur talent dans des pays tels que la Moldavie (3), le Bangladesh (3) ou encore Hong Kong (3).
Sur l’échiquier africain, le Cameroun occupe le cinquième rang derrière le Nigeria 10e (399), le Ghana 14e (319), le Sénégal 17e (230) et la Côte d’Ivoire 20e (204). Le Sénégal est le pays africain le plus représenté dans les championnats majeurs que sont la France (50), Italie (15) et l’Espagne (14). Les Nigérians affectionnent les championnats scandinaves (Norvège et la Suède) et la Turquie.