Les interprétations des conséquences liées à l’annulation ce jeudi du processus électoral de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) vont dans tous les sens. Chacun, en fonction de la partie qu’il représente, imagine comment les choses devraient se poursuivre dans l’avenir. C’est le cas de Maître Philippe Memong, avocat de la Fécafoot qui a laissé entendre que c’est le bureau de Tombi a Roko qui devrait organiser le prochain processus électoral. Sa réaction, au sortir de l’audience.
« La Chambre de conciliation a déclaré que les Statuts de la Fécafoot étaient en contradiction avec la loi sur les activités physiques et sportives d’une part, et les statuts des ligues régionales d’autres par. La Chambre ne s’est pas prononcée sur les conséquences de cette annulation. Ce qui nous amène à considérer que l’article 29 du Code électoral va être appliqué : les organes en place restent en place en attendant qu’un processus électoral soit repris.
Je suis tout à fait surpris quand même, parce que je pense qu’une décision doit avoir un sens. Nous avons déjà passé deux ans pour essayer de redresser la situation à la Fécafoot, nous recommençons exactement à zéro, c’est comme si rien ne s’était passé pendant trois ans. Et je peux dire que c’est malheureux pour notre pays. La Fécafoot et moi, allons nous assoir, pour analyser cette décision. Nous pouvons décider de reprendre ce processus électoral à zéro effectivement, mais il faut bien savoir que c’est l’équipe en place qui gère la Fécafoot jusqu’à ce que le processus recommence ».
Par Arthur Wandji