Voilà une autre histoire de gabegie au sein de la Fécafoot. Il avait été déclaré inéligible par la Commission de gouvernance de la CAF lors de sa réunion du 12 février 2021 alors qu’il souhaitait obtenir le droit de se présenter à un des postes d’administrateur de la CAF. La Commission de gouvernance chargée du contrôle d’éligibilité pour les postes à pourvoir avait rejeté sa candidature conformément au jugement du TAS qui avait annulé les dernières élections à la Fecafoot.
Se basant sur la décision de la FIFA de laisser son exécutif gérer les affaires courantes, il va demander au TAS de renverser cette décision de la CAF. Il sera débouté comme dans les 90% des causes impliquant la Fécafoot au TAS.
Mais qui s’est occupé de l’ardoise financière que représente une poursuite au TAS quand on sait que ce n’est pas une procédure gratuite d’autant plus que cela implique des avocats ? Il fallait quand même un certain culot pour croire qu’un exécutif non élu pourrait être élu au sein d’un comité exécutif d’une instance internationale d’autant plus que l’on ne sait pas avec précision si ce président de la Fécafoot rempilera après la prochaine élection.
Dans son verdict rendu le 4 mars 2021, «la présidente suppléante de la Chambre arbitrale d’appel du TAS, statuant à huis clos, rejette la requête d’effet suspensif déposé par M. Seidou Mbombo Njoya le 19 février 2021 dans le cadre de la procédure TAS 2021/A/7723 Seidou Mbombo Njoya contre Confédération africaine de football à l’encontre de la décision rendue le 12 février 2021 par la Commission de Gouvernance de la CAF», peut-on lire dans l’ordonnance du TAS.