Présentation des équipes:
CAMEROUN: Cinq fois vainqueur en club des Coupes de la Confédération africaine de football (Caf), champion d’Afrique des nations en titre, champion olympique et seul pays africain à aller en quarts de Finale d’une Coupe du Monde, il ne reste au Cameroun qu’une couronne mondiale, au nom de l’Afrique.
Le Cameroun de cette année est encore plus fort que ses devanciers. Les jeunes Eto’o, Mboma et autres Olembe ont grandi au contact du football européen. Et pour sa première sortie, l’Eire a failli en faire les frais. Un but collectif de toute beauté et un but encaissé sur une grossière erreur (Song remettant de la tête une balle dans l’axe). Dominer ou même faire jeu égal face à l’Eire, c’est le réussir devant l’Angleterre tout entière. Car les Irlandais évoluent tous en Grande-Bretagne et y font des miracles. Aujourd’hui, c’est l’Arabie Saoudite blessée par le faramineux carton devant l’Allemagne qui se dresse sur son chemin. Les Camerounais ont assurément des atouts pour se retrouver en huitièmes de finale.
Car, il manque peu à la bande à Song.
Symbole de l’ » Afrique noire qui gagne « , le Cameroun sait bien que le dernier obstacle allemand ne sera pas de tout repos. Il lui faudra surtout tempérer son enthousiasme triomphaliste. Le reste est gérable. Arrivé dans le quatuor de tête ne sera pas une surprise pour le Cameroun. Mais il doit garder la tête froide devant des Saoudiens touchés dans leur orgueil.
Vedettes
1– Samuel Eto’o
2- Geremi Njitap
3- Patrick Mboma
4- Rigobert Song
Coach
Winfried Schäffer
Il a remplacé Robert Corfu après seulement deux matchs. En 1992 et 19994, il a été élu meilleur coach à la Bundesliga, ce qui n’est pas rien. Il a su faire embaucher son adjoint et préparateur physique, Stephen Mücher.
Déjà joué
Cameroun – Eire : 1-1
ARABIE SAOUDITE
La seule question qui brûle les langues est de savoir d’où vient la débâcle saoudienne devant l’Allemagne. 8 buts dont surtout 7 de la tête. Un ami peu porté aux choses du football me répondait : » Peut-être ne peuvent-ils pas sauter »
Les spécialistes pensons que l’Arabie Saoudite dort sur ses lauriers asiatiques, même si, aujourd’hui, il les partage avec les Japonais (trois victoires chacune en Coupe des nations asiatiques). De 1994 aux Etats-Unis où elle est arrivée en huitièmes de finale pour être éliminée par la Suède après avoir eu le même nombre de points que les Pays-Bas et la Belgique. Les pétrodollars ne font plus des miracles et les grands entraîneurs européens et sud américains ont fini par ne plus accepter de jouer les charlots pour les riches princes. Virés ou même chassés en six mois (à la moindre défaite) ou même humiliés (cas de Henry Michel), ils tournent le dos, laissant des entraîneurs – charlatan venir démolir leur travail. Et l’on joue peu dans ce pays au climat chaud, exactement six mois par an. Le reste de l’année, on fait du tourisme.
Les joueurs étrangers vont et viennent en six mois. Les footballeurs locaux vieillissants restent toujours sous la protection de leurs princes nourriciers.
L’Arabie Saoudite a dû revenir à un entraîneur du sérail : Nassar Al – Johar, à la place du Yougoslave Sloboda Sautrac, qui avait remplacé l’Italien Milan Macla.
Devant les puissants Camerounais affamés, bons joueurs de tête, les Saoudiens risquent gros.
Vedettes
1-Sami Al Jaber
2-Nawal Al Temyat
3-Abdulah Al Dosary
4-Abdulah Al Shahrani
Coach
Nasser Al Johar
A eu déjà à être … viré. Il remplace le Yougoslave Slobodan Sautrac après seulement trois rencontres (1 victoire -1 nul – 1 défaite). Homme du sérail.
Déjà joué
Arabie Saoudite / Allemagne : 0-8
ALLEMAGNE