La présidente de la ligue régionale de football du Sud et candidate à la dernière élection annulée à la présidence de la Fécafoot a été interpellée ce mardi après-midi au quartier Nkol-Eton médite son sort dans la cellule du commissariat central.
Marlène Emvoutou, la candidate malheureuse à l’élection à la présidence de la Fécafoot, est en train de passer de sales quarts d’heures dans les cellules du commissariat central de Yaoundé. Après plus de deux heures de résistance, elle a finalement acceptée d’être conduite au commissariat central de Yaoundé, où elle a été jetée en cellule. Tout est parti d’un mandat d’emmener signé du procureur de la République près du tribunal de grande instance de Yaoundé. Des sources rapportent que ce mandat d’emmener fait suite à une plainte de Tractafric auprès du procureur contre la présidente déchue des dernières élections. Tractafric, selon nos sources, lui reproche d’avoir un véhicule qu’elle n’a pas ramené, parce qu’elle l’aurait vendu. L’acquéreur du véhicule est allée se faire établir une carte grise aux services des transports et a été interpellé, puis se trouve depuis jeudi dernier incarcéré à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé », révèle notre source. Elle d’abord a tenté de s’enfuir avant d’être bloquée par des véhicules qui la filaient.
Benoît Assam, l’un des proches de la famille présidentielle, était très actif sur cette affaire. Il était en permanence en contact avec le procureur de la République et le Délégué Général à la sûreté nationale pour leur rendre compte de l’évolution de l’arrestation sur le terrain. Que vient faire Benoît Assam dans cette affaire ?
C’est en effet lui, selon nos sources, qui s’était porté « caution pour que Marlène Emvoutou soit libérée, parce que c’était le jour des élections à la Fécafoot ». Il ne se rendait pas compte qu’il allait être floué. Depuis ce jour, elle n’est plus passée honorer le rendez-vous qu’elle avait donné à un parent d’enfant qui lui réclamait la somme de trois millions. C’est pourquoi le Procureur a exigé que Benoît Assam ramène Marlène Emvoutou, faute de quoi c’est lui-même qui répondra de cette forfaiture.
De 13h30 à 15h30, elle est restée cloitrée dans son véhicule de marque Toyota de couleur vert-Olive, immatriculé CE 346 FC, en compagnie de ses deux enfants et une de ses sœurs, les vitres fermées et les portières bloquées. Malgré l’intervention des hauts gradés de la Police et de la gendarmerie, elle est restée de marbre. C’est lorsqu’elle s’est rendue compte autour de 15h30, que les Forces de l’ordre s’apprêtaient à requérir le camion remorque de la Communauté urbaine pour porter son véhicule, qu’elle s’est résolue à ordonner à son chauffeur de bouger. C’est sous bonne escorte qu’elle a été conduite au commissariat central de la ville de Yaoundé. Et selon les dernières nouvelles, elle a été jetée en cellule.
D’autres plaignants au sujet des autres affaires sont sortis. De jeunes gens se plaignent de ce qu’elle leur a pris une somme de treize millions de francs pour les faire voyager pour le Qatar. Et ils ont été bloqué, selon l’un d’eux qui s’exprimait sur une chaîne de radio locale, « pour faux visa à l’aéroport de Douala ». Une autre dame lui réclamerait la somme de six millions de francs pour des faits que nous vous rapporterons ultérieurement. Affaire à suivre.