Le sélectionneur national des Lions Indomptables, Marc Brys, a de la personnalité. Il l’a démontré à plusieurs reprises depuis son arrivée à la tête de la sélection nationale. En effet, lors de son altercation avec le président de la Fécafoot à Tsinga, il n’avait pas baissé la garde. Pourtant, certains croyaient le voir se recroqueviller sur lui-même. Mais, le belge, du haut de ses 62 ans, a rappelé à Samuel Eto’o Fils qu’ « il a été entraîneur juste pour trois semaines « .
De l’audace pour certains soutiens du « 9 » et de l’affront pour d’autres. Mais le technicien est resté droit dans ses bottes. C’est dans cet environnement délétère qu’il a décroché quatre points lors des éliminatoires de la coupe du monde 2026. Mais, il a gardé pour lui ce premier regroupement rocambolesque.
Après son interview accordée au média DH, il a reçu une demande d’explication du Secrétaire général de la Fécafoot, Blaise Djounang. En effet, le technicien n’a pas mâché ses mots dans cet entretien largement relayé. Marc a rappelé à Blaise Djounang qu’il n’est pas un « Béni oui-oui ». Il reprenait ainsi fièrement un extrait de l’interview accordée il y a quelques années par Samuel Eto’o à Alain Foka.
… au football si tu travailles bien, si tu as ton idée claire, tu analyses bien tes adversaires et surtout tu joues sur tes qualités, tu as beaucoup de chance d’aller très loin. Et très souvent au Cameroun, on veut des entraineurs béni oui-oui. Vous ne pouvez pas. Si vous voulez un changement, il faut des entraineurs qui vous disent non, qui vous disent je ne veux pas de ça.
Extrait interview Samuel Eto’o Fils
S’inspirant de cette sortie de Samuel Eto’o Fils, le sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun veut faire les choses à son goût. « Je ne suis donc pas un « béni oui-oui » et c’est dans cette logique de vérité et d’objectivité, que j’ai accepté le poste d’entraîneur-sélectionneur que m’a confié l’Etat du Cameroun et pour laquelle vous la Fécafoot, vous êtes l’organe utilisateur. Ces valeurs m’ont toujours guidé durant toute ma carrière, et j’étais convaincu que je serai compris par la Fécafoot ».
Cette réponse à la demande d’explication du Secrétaire général, Blaise Djounang, ne devrait pas plaire. Les prochains jours s’annoncent riches en suspens.