Des joueurs à potentiel des Jeux olympiques 2008, Georges Mandjeck est celui qui s’est vu offrir le plus d’opportunités. Au final, il aligne des choix discutables. Il y a deux ans, titulaire indiscutable en deuxième division allemande au sein du Kaiserslautern, l’équipe championne qui avait obtenu son ticket pour la première division, il a décidé d’aller dans un championnat plus médiatisé (?), la Ligue 1 française.
Kaiserslautern a bien tenté de le retenir sans aucun succès. Rennes était le club de son choix.
Sauf que les choses ne s’y sont pas tellement bien passées. Ses performances approximatives, ses choix de jeu discutables ont ajoutés une ligne de stress aux relations déjà tumultueuses qu’il entretenait avec son bouillant entraîneur. Tout dut donc à recommencer.
En Janvier, il décide de se joindre à une formation que seul un miracle pouvait sauver de la relégation. Mandjeck s’y voit en sauveur et se laisse facilement convaincre. Kaiserslautern qui avait montré une fois de plus de l’intérêt se pliera une deuxième fois au choix de Mandjeck. Il invoquera lui même le fait que l’enveloppe financière ne lui semblait pas être à sa hauteur.
Sept mois plus tard, rebelote. Mandjeck veut quitter le navire: «Si je veux continuer à progresser, je ne dois pas rester à l’AJA». Même si aucune offre formelle n’a été formulée, Mandjeck rêve de Lyon, Saint-Etienne et Montpellier. Le club turc d’Elazigspor qui souhaitait l’enrôler n’a pas eu de suite de Mandjeck. L’ancien Rennais se verrait bien à Lyon.
Il faut d’abord qu’ils dégraissent leur masse salariale. C’est un peu compliqué». Dans l’idéal, Mandjeck aimerait être «fixé d’ici deux à trois semaines».
En France, Montpellier, mais aussi Saint-Etienne se sont renseignés. «Je veux trouver un club qui joue la Coupe d’Europe», affirme-t-il encore. Ce n’est pas le cas des Verts, «mais ça m’intéresse fortement». «Ils ont un bon collectif, une équipe qui joue bien au foot et des joueurs qui ont les pieds sur terre». Si le président de l’AJA Gérard Bourgoin lui a fait part de son souhait de le voir rester en Bourgogne, Mandjeck assure qu’il ne sera pas retenu en cas d’offre «qui arrange tout le monde». La barre aurait été fixée aux alentours de 2 millions d’euros.