Le jeune international camerounais ne se sent pas bien à Rennes et ça se voit. Le manque de confiance de son entraineur aux méthodes peu orthodoxes en est le nœud du problème. Rudoyé la semaine dernière, Georges Mandjeck était l’unique buteur breton hier en Ligue Europa.
Battu par le Club Atlético de Madrid, le Stade Rennais termine sans victoire à la dernière place du Groupe I. Un 14e match européen sans victoire.
L’équipe de Gregorio Manzano a pris l’initiative sur un penalty de Falcao pour une faute peu évidente de Georges Mandjeck sur Adrián López.
Álvaro Domínguez trouvait à son tour le chemin des filets pour les vainqueurs 2010, profitant d’une sortie hasardeuse d’Abdoulaye Diallo pour un coup franc de Diego.
En seconde période, Arda Turan corsait l’addition puis Mandjeck, malheureux en début de match et rudoyé par son coach Frédéric Antonetti le week-end dernier en Championnat, sauvait l’honneur d’un un onze de départ qui avait des allures d’équipe bis.
Une nouvelle défaite qui relance le débat sur les méthodes d’Antonetti. Il faut dire que le technicien corse a réussi le pari de semer le doute dans un groupe pourtant plein de qualité qui ne demande qu’à s’épanouir.
En inscrivant l’unique but Rennais, Georges Mandjeck a, au passage, taclé son entraineur d’un geste de la main qui pouvait signifier : « parler encore» ou encore « ferme la ».
szólj hozzá: EL: Atletico-Rennes 3-1 151211
Repositionner en défense centrale, le jeune international estime pourtant avoir fait le travail à un poste qui n’est pas le sien.
Le divers…
Samedi contre Brest (1-1), Frédéric Antonetti s’est violemment emporté contre Georges Mandjeck. La scène, qui est passée en boucle sur les écrans, en dit long sur l’état d’esprit actuel de l’entraîneur breton…
A l’heure de jeu samedi au Stade de la Route de Lorient, Georges Mandjeck tacle sévèrement l’attaquant brestois Nolan Roux et récole un avertissement amplement mérité. Derrière sa ligne de touche, Frédéric Antonetti entre alors dans une colère noire à l’encontre du Camerounais, qu’il finira par remplacer quelques minutes plus tard. «Comment tu veux finir dans les trois premiers avec des joueurs comme ça. Ce n’est pas possible !», répètera notamment plusieurs fois le bouillant corse. Parti directement aux vestiaires au moment du changement, le joueur, lui, reviendra suivre la fin de match sur le banc.
Plus tard, interrogé à froid mardi en conférence de presse, l’entraîneur breton a reconnu avoir commis une erreur : «Je le regrette complètement. Ce sont les 5% de mon attitude que je déteste. Je l’ai dit aux joueurs et à Georges. Tout le monde donnera raison à Georges Mandjeck, à juste titre. Même si ça écorne mon image, ça fait partie du jeu. Nous sommes dans une société d’image. Ce sont des choses que l’on pouvait faire assez facilement il y a dix ans. Aujourd’hui, tout est repris, tout est relayé, tout est disséqué. J’en prends acte.»
Sunou, avec Uefa et Sport24