Georges Mandjeck reste positif. le refus de plusieurs cadres va donner la chance aux autres joueurs de se mettre en évidence, pense t-il. Malgré la qualité du groupe A, le milieu de terrain sait que le véritable duel aura lieu lors de la première rencontre contre le Burkina Faso qui est un groupe fort homogène. Il s’est exprimé au micro de nos confrère de Jeune Afrique.
« C’est certainement très contraignant pour un sélectionneur de voir ses joueurs renoncer à une compétition majeure comme la Coupe d’Afrique pour diverses raisons. Cela met dans l’embarras et facilite les choix, alors que le but c’est que les choix soient difficiles à faire… Mais en même temps, cela donne une chance aux autres de se faire connaître, et c’est peut-être un mal pour un bien », résume Georges Mandjeck (28 ans).
« Des échecs gravés dans nos mémoires »
Avant d’affronter le Burkina Faso en ouverture de la CAN (14 janvier), le milieu de terrain du FC Metz tente malgré tout de positiver. « Notre premier adversaire dispose d’un très bon collectif, avec des joueurs qui évoluent ensemble depuis longtemps. Notre groupe est de toute manière difficile, avec le Gabon, le pays organisateur, qui a de bonnes individualités et qui sera poussé par son public. On connaît cette équipe pour avoir joué contre elle il y a quelques mois en amical (2-1 en septembre 2016), mais beaucoup moins la Guinée-Bissau… Ce sera difficile de sortir de cette poule, mais on veut aller le plus loin possible. Ce que nous voulons, c’est d’abord faire mieux qu’il y a deux ans en Guinée équatoriale [élimination au premier tour, NDLR]. »
Nous avons la qualité nécessaire pour redorer le blason des Lions
Même si Georges Mandjeck fait de la Côte d’Ivoire et de l’Algérie les deux principaux favoris de cette CAN, il croit aussi aux chances de son pays. « Notre bilan de 2016 est plutôt positif avec la qualification pour cette CAN, et le nul en Algérie (1-1) en éliminatoires de la Coupe du monde 2018. » Mais il reste malgré tout marqué par les échecs successifs des Lions lors des deux dernières Coupes du monde (2010, 2014) et lors de la CAN 2015. « Ce sont des échecs qui restent gravés dans nos mémoires. Depuis quelques mois, le nouveau sélectionneur met en place un effectif avec de nouveaux joueurs, avec beaucoup de jeunes. Je pense que nous avons la qualité nécessaire pour redorer le blason des Lions. » Lequel a beaucoup pâli ces dernières années. Et pas seulement pour des raisons sportives…
Avec Alexis Billebault