L’ancien goléador des Lions Indomptables est depuis la fin de sa carrière un accroc des politiques, c’est connu. Il écume les murs des différents palais présidentiels en Afrique soit pour une simple visite de courtoisie, soit pour relancer des politiciens en manque d’enthousiasme. Ce mercredi, c’est à Madagascar qu’il s’est retrouvé, invité spécial par le président du pays, pour l’inauguration du stade Barea Mahamasina d’Antananarivo récemment rénové.
Ceux qui lui prêtent l’intention de briguer le poste de président de la fédération camerounaise de football estiment que ces différentes visites en haut lieu devraient l’aider à constituer un butin de guerre conséquent devant lui permette d’être incontournable lors de ces élections fédérales. Et même si Seidou Mbombo Njoya s’est assuré d’activer une loi anti-Eto’o sur la double-nationalité, un de ses fidèles lieutenant a lui déjà annoncé sa candidature.
Si la brouille entre l’actuel président de la fédération et lui n’est réconciliable, il compte bien jouer son va-tout et priver Mbombo Njoya du fauteuil sur lequel il l’avait placé.
Et pourtant à Madagascar comme dans le reste de l’Afrique, Samuel Éto’o fait courir les foules et sa présence à elle seule garantit réussite à toute sortie politique. Le président Andry Rajoelina, le pasteur de l’artemisia, a inauguré ce joyau architectural ce jeudi en compagnie de l’ex-capitaine du Cameroun.