Louis Paul était un homme généreux. Un homme qui a toujours donné tout ce qu’il avait comme talent. C’était un bon technicien. Il part aujourd’hui sans avoir profiter à fond de ce football. C’était un rassembleur. C’est par ses dribbles que la peur nous a quitté au Mondial 1990. Aujourd’hui, c’est un sentiment de tristesse qui nous anime. Je suis un peu choqué de constater l’absence des autorités camerounaises à ces cérémonies.
Pourtant, Féfé était quand même Officier de l’ordre du mérite camerounais. Il a droit à des honneurs. Néanmoins, ses amis l’accompagnent. Et ça me réjouit. C’est un compagnon avec qui j’ai passé beaucoup de temps au Canon de Yaoundé, le Mondial, avant de finir ensemble en Indonésie. Il nous laisse dans un désarroi total. C’est lui qui nous a dit ce que c’était que le professionnalisme.
AW