Le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a critiqué la réaction des supporters qui ont notamment sifflé Kar Toko Ekambi lors de la défaite contre Strasbourg (1-2) samedi.
Karl Toko Ekambi et l’Olympique Lyonnais ont concédé une deuxième défaite d’affilée à domicile samedi face à Strasbourg (1-2) et restent sur trois matchs sans succès en championnat. Une mauvaise série qui suscite la grogne de certains supporters. Déjà très remontés pendant la rencontre, avec des tifos visant l’attaquant camerounais, ses coéquipiers et dirigeants dans les deux virages, les ultras lyonnais ont tenté d’entrer sur le terrain après le coup de sifflet final. Une attitude que regrette le président du club.
« C’est un sentiment de gâchis, a réagi Jean-Michel Aulas. Dès l’arrivée au stade, dans le bus, on a fait l’objet à nouveau d’une attaque des supporters, qui devaient rester non violents alors qu’il y a eu des actes de violence avant le match. Je le regrette ».
Aulas annonce du mouvement
Si les fans de l’OL revendiquent le départ de certains joueurs tels que Toko Ekambi, Jean-Michel Aulas semble disposé à satisfaire leur demande. Le patron de l’OL préférant protéger les dirigeants du club. « Les kops peuvent avoir des avis sur les joueurs. Mais quand ils attaquent des dirigeants qui sont exemplaires, c’est moi qu’ils attaquent, poursuit le dirigeant. Il faut qu’ils arrêtent parce qu’on a des dirigeants de grande qualité, qui travaillent jour et nuit pour le club, pour nous, pour eux, pour le club », a poursuivi le dirigeant lyonnais, en référence au directeur du football Vincent Ponsot et au directeur du recrutement Bruno Cheyrou, dont les supporters ont demandé la démission durant la rencontre.
Quant aux cas des joueurs, Jean-Michel Aulas annonce du mouvement avant la fin du mercato. « Le club va se redresser, j’en prends la responsabilité […] Il va y avoir du mouvement significatif avant la fin du mercato. Mais en janvier, il y a une marge de manoeuvre limitée », assure le patron des Gones.