Le gardien remplaçant des Lions Indomptables, Loïc Feudjou parle de la préparation de son équipe, Coton Sport de Garoua à quelques jours de leur match en retard de la phase de poule de la coupe de la confédération africaine de football. Il revient quelque peu sur la débâcle du Cameroun au mondial Brésil 2014. Entretien…
Comment s’est préparé Coton Sport ?
Bien. Nous nous sommes bien préparés mentalement et physiquement. Nous savons aussi ce qui nous attend au Congo, puisque nous connaissons l’adversaire (AC Léopard de Dolésie Ndlr). L’AC Léopard est une équipe qui joue bien au ballon. Nous sommes préparés conséquemment pour faire un bon résultat chez-eux.
Quel est l’état d’esprit de votre groupe ?
On est une équipe conquérante, qui a faim de victoire. Tout se passe très bien jusqu’ici. On a de très belles ambitions.
Le match contre l’AC Léopard est votre premier match officiel depuis votre retour du mondial. A quoi devons-nous nous attendre ?
C’est le même Loïc qui doit jouer. Ce n’est pas une coupe du monde qui doit me faire changer. Il est vrai que j’ai appris des choses nouvelles pendant la campagne de préparation de la coupe du monde. Je pense qu’il pourrait avoir une légère amélioration dans mon jeu. Le plus important est que ceci puisse aider le groupe.
Comment vous sentez-vous après avoir participé à votre première phase finale de coupe du monde ?
C’est un plaisir. J’ai représenté le Cameroun au mondial. J’ai été retenu parmi les vingt-trois meilleurs joueurs de mon pays. Ça prouve qu’il faut que je continue à travaille dur, tout en restant conscient de ce qui m’attend les jours à venir. Je sais ce qui m’attend. Je ne peux que compter sur des choses de la sorte pour continuer à travailler. Il faut que j’aie plus d’envie de travailler.
Qu’est ce que ça vous fait de savoir que ces 23 n’ont pas honoré le Cameroun au Brésil ?
C’est vrai qu’on n’a pas fait une bonne prestation au Brésil. Mais on a donné le meilleur de nous. On a fait des entrainements durs. Malgré tout, ça a été un échec. C’est le football. Soit ça passe, soit ça ne passe pas (…) Il faut continuer à travailler dur pour pouvoir corriger les erreurs du passé.
Il se dit que les mauvais résultats dont vous avez enchainés au mondial étaient dûs au fait que vous vous êtes plus concentrés sur des choses extras-sportives : revendication, boite de nuit, tourisme… Que répondez-vous ?
Je ne suis pas de cet avis. Le football c’est le football. Ce qu’il y a après le football, c’est ce qu’il y a après le football. Si tout n’est pas fait à temps, je ne pense pas que mes coéquipiers et moi pourrions faire quelque chose d’extraordinaire. C’est passé. Maintenant il faut tourner la page et préparer le futur. Tout est désormais à refaire. Il faut juste continuer à bosser et être positif.
Entretien mené par James Kapnang