Ils ont passés les tests de l’Imagerie par résonance magnétique, et il s’est avéré qu’ils ne sont pas éligibles pour évoluer au sein de la catégorie des moins de 17 ans. Les résultats du test faisant état de ce qu’ils ont chacun un âge supérieur à celui exigé.
Ils sont 48, ces joueurs de la sélection nationale des moins de 17 ans, qui ont été soumis aux tests de l’Imagerie par résonnance magnétique (Irm), les 31 juin et 1er juillet derniers à Yaoundé. Parmi ces joueurs que le staff a convoqué en vue des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) U17 de Madagascar 2017, 14 ont été écartés. Les résultats des analyses ayant prouvé que les recalés n’évoluaient pas dans leur vraie catégorie. Il s’avère qu’ils sont plus âgés que ce que leurs dates de naissance montrent. « L’Irm a montré que nous avons 14 joueurs qui ont plus de 17 ans, et donc qui ne peuvent plus évoluer avec les Lions cadets. Ceci étant, ils ont été priés de quitter le groupe ; car ils ne sont pas éligibles pour jouer », renseigne-t-on au sein du staff technique des Lionceaux du Cameroun.
C’est une exigence de la Confédération africaine de football (Caf), qui s’applique aux sélections nationales des moins de 17 ans. Pour le cas des Lions cadets, les tests ont se sont déroulés sous le contrôle de l’expert CAF, le médecin de sport de nationalité nigériane, Dr. Muazu Abdoulkadir Moussa. C’est donc avec un effectif de 34 joueurs déclarés éligibles après les tests de l’Irm, que l’entraîneur, Bertin Ebwelle va poursuivre son stage qui a débuté en avril au Centre technique de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), à Odza. « Il n’est pas question de s’alarmer même si certains joueurs qui avaient de bonnes qualités ont été recales par l’Irm. Tout le groupe va se mettre au travail avec les joueurs éligibles, afin d’avoir un groupe compétitif avant le début de la campagne des éliminatoires », a indiqué le sélectionneur camerounais.
Les moins de 17 ans camerounais ont rendez-vous en août avec leurs homologues du Kenya, dans le cadre de ces éliminatoires. Et à côté de cette double confrontation, les Lionceaux ont un autre challenge à l’horizon : le tournoi de l’Union des Fédérations de football d’Afrique centrale (Unifac) que va organiser le Congo Brazzaville en juillet prochain. Une aubaine pour les Lionceaux qui pourront se mesurer à des sélections d’un bon niveau, et mieux préparer par conséquent ces éliminatoires de la CAN.
Arthur Wandji