Il fallait se remettre rapidement en marche après le difficile match de vendredi contre la Namibie. Les Brave Warriors ont justifié leur surnom et tenu en échec les Lions Indomptables, et c’est le moins que l’on puisse dire. Ce samedi aux entrainements, ils espéraient un meilleur sort.
Disciplinés sur le terrain, incisifs avec le ballon, les Namibiens avaient vraiment envie de faire un résultat. C’était d’ailleurs leur but avoué. Le match retour à domicile, leur donne des motifs d’espoir. Le gazon du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé était de qualité exécrable. Cela n’aura pas permis l’expression des talents dont la plupart sont nés et ont grandi en occident. Dans ces contrées lointainess, les terrains sont nombreux, platsn et bien entretenus. Alors, réussir des passes ne sont pas un exploit. C’était une toute autre affaire vendredi.
La séance de ce samedi était en réalité un entraînement de récupération. Tout s’est passé au complexe multisports MUNDI ce samedi puisque la sélection s’est présentée aux entraînements. Comme l’indique le Team Press Officer, tout a duré 70 minutes cadencée dans un rythme moins intense pour les titulaires de la veille et dans une séquence plus poussée pour le reste de l’équipe. La détermination et l’engagement étaient au rendez-vous pour Vincent Aboubakar et ses partenaires, décidés à rectifier le tir le 28 mars prochain prochain en Afrique du Sud.
Le Cameroun devrait retrouver son capitaine et attaquant de pointe Vincent Aboubakar. Il est un morceau capital de l’offensive, et sait inspirer ses coéquipiers. En club, il était sur une bonne séquence, après avoir longtemps cherché ses marques. Après le match nul du match aller, la rencontre de mardi devient donc le match crucial du groupe. Une victoire des Lions Indomptables et la qualification sera acquise. On veut quand même revoir Abidjan. Comme en 1984 ?